Septième ligne dÆaction : donner un meilleur accès à la formation continue
Principalement, le plan d'action prévoit:
convenir d'une politique de la formation continue:
Le ministère affirme que la formation continue ne doit pas être considérée seulement comme une école de la seconde chance pour les moins scolarisés, mais qu'elle doit aussi permettre le renouvellement continu des compétences. Il a donc déjà amorcé des travaux afin d'élaborer une politique de la formation continue et s'adjoindra un comité-conseil composé de personnes-ressources en la matière. Cette politique devra traiter:
½de l'accessibilité des divers types de formation, à tous les ordres d'enseignement;
de la lutte contre l'analphabétisme;
du rôle de la formation à distance et des nouvelles technologies de l'information et de la communication;
de la reconnaissance des acquis;
des services d'accueil et d'aide;
des moyens de contrer l'échec et l'abandon scolaire chez les adultes en formation continue;
du partage des rôles entre les intervenants du champ de la formation continue;
de la reconnaissance du rôle éducatif que jouent les groupes populaires.╗.
Voir aussi: possibilité de téléchargement du bulletin d'information INFO-RÉFORME.
Le système scolaire québécois est donc en pleine évolution au cours des années 1990. Le ministère de l'Éducation présente un portrait de ce dernier au milieu de cette décennie, mais cette fois à partir de statistiques comparatives afin de le situer en quelques points par rapport à d'autres systèmes, mais aussi dans sa propre évolution.
Ainsi, on apprend qu'en 1995-1996, l'effectif scolaire québécois se chiffrait à 1 900 000 personnes. L'enveloppe consacrée à l'éducation, soit la deuxième en importance après celle de la santé, s'élevait à 14,5 milliards de dollars. Ce montant représentait 8,3% du produit intérieur brut (PIB), alors que cette portion se chiffre à 7,6% dans les autres provinces canadiennes et à 7,7% aux États-Unis. De plus, si l'abandon scolaire demeure une préoccupation importante, il ne faut pas perdre de vue les progrès réalisés au chapitre de la scolarisation depuis le rapport Parent. On verra également augmenter, surtout au primaire, l'intégration des élèves en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage, note : voir ce même site pour un historique complet de l'adaptation scolaire au Québec). On l'a dit, 87% des gens d'ici obtiennent un diplôme secondaire (jeunes et adultes confondus), ce qui place le Québec à 77,5% pour la moyenne des pays selon l'OCDE. À notre époque, sur 100 personnes d'une même génération, 98 accéderont aux études secondaires et 87 obtiendront un diplôme (au secteur des jeunes ou au secteur des adultes). 39 de ces personnes obtiendront un diplôme d'études collégiales, 28, un baccalauréat, 6, une maîtrise et une, un doctorat. On notera finalement au Québec la prédominance des diplômes de formation générale, alors que, dans la plupart des autres pays, 50% des premiers diplômes obtenus le sont en formation professionnelle.