TALAVERA ( 27/28 Juillet 1809 ) La brillante combinaison tactique qui mènera Wellington à la victoire, tout au long de la guerre de la Péninsule, va se répéter à Talavera, où, 20000 Britanniques vont se heurter à 46000 Français. La piètre armée espagnole, sous les ordres de Cuesta, étant positionnée derrière bois et bâtiments, ne participera pratiquement pas à la bataille. Le 27 et pendant la nuit, des attaques françaises ont été repoussées avec de lourdes pertes des deux côtés. Wellesley, surpris, étant presque capturé. Le 28, positionnés le long du Cerro de Medellin, les bataillons britanniques, attendent l’assaut des Français. A 5 heures du matin 4300 hommes en colonne de division grimpent les pentes du dispositif britannique. Arrivés sur la crête, ils sont accueillis par le feu roulant de la double ligne anglaise. Déconcertés, ils sont aussitôt chargés, puis mis en déroute. Plusieurs colonnes françaises vont connaître un sort identique tout au long de la journée. Seuls, deux incidents, vont perturber la détermination des troupes britanniques. Après avoir repoussés un assaut français, la brigade des « gardes » ainsi que deux bataillons de la K.G.L vont devenir incontrôlés. Ils seront mis en déroute par les réserves françaises. Sur la gauche alliée une charge du 23e dragons légers et du 1e dragon K.G.L va être anéantie. Freinés par un ravin non décelé, les cavaliers arrivent sous le feu des carrés français sans aucune vitesse. Néanmoins, Wellesley reste mettre du terrain. Les Alliés perdent 5365 hommes, les Français, 7268. ORDRE DE BATAILLE Sir Arthur Wellesley et Général Cuesta : quatre divisions britanniques d’infanterie ( 29 bataillons -16300 hommes ), trois brigades de cavalerie britanniques ( 7 régiments - 2969 cavaliers ), six divisions espagnoles d’infanterie ( 41 bataillons - 28000 hommes ), deux divisions de cavalerie espagnoles, 66 canons. Maréchal Victor : sept divisions d’infanterie ( 65 bataillons - 37680 hommes ), dix-neuf régiments de cavalerie ( 8510 cavaliers ), 80 canons. CONSEILS TACTIQUES Côté français, une préparation d’artillerie s’impose. Attaquer ensuite le Cerro de Medellin avec le Ie Corps puis la plaine avec le IVe Corps. La cavalerie devant achever le travail. Attention à ne pas oublier l’armée espagnole. L’affaire reste néanmoins serrée. Côté alliés, les bataillons français devraient connaître le même sort que dans la réalité.