VIMEIRO ( 21 Août 1808 ) Après Roliça, Wellesley a reçu de nouveaux renforts. Junot, à la recherche de son bâton de maréchal, se lance à l’assaut des positions britanniques pour les refouler à la mer. Wellesley a anticipé une manoeuvre de débordement mais Junot porte son attaque principale sur la colline de Vimeiro, laissant à Solignac et Brennier le soin de refermer le piège, par un mouvement tournant. Sans aucune préparation, 8 bataillons français grimpent vers les lignes britanniques. Ils sont soutenus par un écran de tirailleurs, une batterie d’artillerie et des cavaliers sur les flancs. Les tirailleurs britanniques, équipés de carabines à la portée supérieure, gênent considérablement les artilleurs et tirailleurs français. Ils ne cèdent le terrain que devant les bataillons en colonne. A ce moment, les britanniques, sur la crête, délivrent un feu redoutable à bout portant, puis, chargent les français déstabilisés. La déroute ne se fait pas attendre. Cet épisode se renouvellera cinq fois pendant la bataille et ,pratiquement, à tous les engagements entre britanniques et français pendant la guerre de la Péninsule. La victoire de Wellesley est complète : 720 hommes sont perdus pour plus de 2000 Français. ORDRE DE BATAILLE Lieutenant Général Sir Arthur Wellesley : huit brigades d’infanterie ( 20 bataillons - 16312 hommes ), 240 cavaliers et 18 canons. Général Junot : six brigades d’infanterie ( 19 bataillons - 10400 hommes ), une division de cavalerie (1950 cavaliers ), et 24 canons. CONSEILS TACTIQUES Côté Français, il faudra faire une longue préparation d’artillerie (5 à 6 tours). Pendant ce temps, Brennier devra attirer le maximum d’ennemies par une attaque de diversion. Eviter l’engagement total. Solignac pourra ainsi foncer sur les arrières alliés et écraser une brigade britannique et les Portugais de Trant. Délivrer simultanément l’attaque générale sur la colline de Vimeiro. L’affaire sera chaude mais peut-être emportée. Du côté Britannique, comme dans la réalité, les attaques françaises devraient se briser sur votre redoutable feu de ligne.