@Ecoutons la 5ème@1

@Mouvement 1, Section 01:@2

La symphonie commence comme un roulement de tonnerre au beau milieu d'une journée sans nuage avec le motif du Destin.


@Approfondir:@2

Trois notes, courtes et rapides, sont suivies d'une note plus grave et beaucoup plus longue. Ce motif, sur lequel s'ouvre la Cinquième Symphonie de Beethoven, est sans aucun doute l'un des plus connus. Et, de tout le répertoire symphonique de Beethoven, la Cinquième Symphonie est certainement l'une des oeuvres les plus populaires, aimées et admirées.

La façon dont Beethoven parvient à métamorphoser cette idée rythmique, si simple, en une telle mine d'or, est tout à fait remarquable. Elle se déploie en une infinité de thèmes, formes, textures, variations, etc...

Ce sont les clarinettes et les cordes qui, les premiers, font tonner ce Di Di Di Daaa, à l'unisson. La quatrième et dernière note du motif est prolongée par un fermata (le petit signe qui apparaît juste au-dessus de la note). Ce signe permet d'établir un contraste entre la dernière note et les trois premières.

Après cette première surprise, l'orchestre gronde de nouveau : il répète le motif rythmique avec les mêmes instruments, à l'unisson. Cette fois, cependant, le motif est joué un intervalle plus bas. La note longue est ici encore plus longue que dans le motif rythmique précédent, ce qui nous prépare à la course effrénée qui nous attend. Ces deux premières expressions du motif constituent une séquence descendante.



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Beethoven's 5th Multimedia Symphony
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