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1993-04-01
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25KB
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499 lines
Documentation de CILC.COM
Version: 1.4a, révision: 07/02/93.
Auteur: Jacques LAVAU
Au prix d'un encombrement de 18k sur une disquette, l'association des 3 pro-
grammes CILC.COM, REP.COM, TED.COM, vous rend les services d'un PC-Tools qui
serait resté svelte: toute l'intendance et le ménage dans vos disques. Ils
sont très rapides et faciles, mais leurs fonctionnalités sont moins nombreuses
que celles de PC-Tools ou Norton Commander.
CILC est la pièce principale du jeu. Vous lisez ici sa documentation.
L'histoire des révisions est documentée dans CILC_14.HIS.
REP est documenté dans REP.DOC, et TED dans TED.DOC.
CILC et REP sont diffusés en Libre-Essai: l'auteur vous fait confiance. Si ces
programmes vous plaisent, vous réglez votre licence d'utilisation à l'auteur.
Voir le prix de la licence à la fin de cette documentation.
Votre bon de commande est préfabriqué dans CILC.FAC, qu'il vous suffit de
compléter et d'imprimer.
- - - - - - - - - - - -
CILC
CILC vous permet de voyager dans les disques et répertoires, par ascendant et
descendants, pour inspecter ainsi tous vos disques. CILC peut comparer, ins-
pecter, copier, ou transférer des lots de fichiers. CILC peut appeler l'édi-
teur de votre choix (TED par défaut) pour éditer un fichier texte. CILC peut
lancer l'exécution des fichiers ayant l'extension BAT, COM ou EXE. CILC peut
vous déposer sur le répertoire de votre choix, créer ou renommer les réper-
toires, effacer les répertoires vides, afficher tous les fichiers, ou seule-
ment les répertoires.
Et CILC ne vous encombre que de 10 ko: il est écrit en assembleur.
Vous êtes entièrement libre de l'éditeur ou du traitement de texte invoquable
par CILC. Par défaut, TED est sous la main. Pour pouvoir appeler l'éditeur,
vous devez avoir pensé à le mettre sur un chemin décrit dans votre commande
PATH.
(désolé, ce n'est pas francisable; si vous ne connaissez pas votre commande
PATH, consultez votre manuel DOS. PATH est une variable contenant votre
catalogue personnel des chemins d'accès, où COMMAND.COM ira chercher les
exécutables que vous lui commanderez d'exécuter. La plupart des gens déclarent
leur PATH dans l'AUTOEXEC.BAT, et n'y retouchent plus en cours de session de
travail).
CILC vous présente un répertoire sur une seule colonne, trié par ordre alpha-
bétique, soit du nom, soit de l'extension, ou par ordre de taille, ou par
ordre de date (en français). Une barre en couleur inversée pointe sur une
entrée de ce répertoire. Cette entrée est un fichier ou un sous-répertoire.
CILC affiche l'encombrement général du répertoire et la place disponible, jus-
que 4 giga-octets. Les attributs des fichiers: HIDDEN (caché), SYSTEM, READ-
ONLY (lecture seule) et ARCHIVE sont affichés par les quatre lettres: HSRA.
CILC réserve 128 k de mémoire pour s'exécuter, et 192 ko s'il procède à une
comparaison. Mais il ne consomme que 11 ko s'il lance un programme. CILC peut
digérer de gros répertoires, jusque plus de 1100 fichiers par répertoire. Mais
pour d'autres raisons, est-ce bien raisonnable de dépasser 100 fichiers par
répertoire?
CILC s'invoque avec éventuellement des arguments: un lecteur, et/ou un réper-
toire, et/ou des options :
CILC [d:][\][répert][ /option] ... [ /option]
Pour les débutants qui ignoreraient cette notation d'une syntaxe: les crochets
[ et ] encadrent un élément optionnel, indépendant de ceux qui le suivent
et le précèdent.
5 options décrivent l'ordre de tri des fichiers (par défaut: ordre alphabéti-
que de nom): /O aucun tri: dans l'ordre d'inscription au répertoire. /T ou /D:
tri par date croissante. /S : par taille croissante. /X : par ordre alphabéti-
que d'extension.
2 options règlent des questions d'affichage avec des cartes couleur. /K : à
n'employer si vous avez une carte CGA sujette à la "neige". /M : choix de
couleurs pour écran monochrome sur carte couleur.
La dernière option permet de spécifier quel éditeur vous préférez: /Eéditeur
par exemple /EWP pour WordPerfect. Vous pouvez faire tout autre choix, tel qu'
un éditeur hexadécimal, un tableur, un gestionnaire de base de données, etc...
Cette spécification est limitée à 8 caractères maximum: un nom de fichier,
sans extension, sans nom de disque, sans nom de chemin. Il est indispensable
que cet éditeur soit situé sur un chemin accessible par votre commande PATH.
Si votre éditeur est ancien et exige d'accéder à des fichiers de recouvre-
ments, il vous faut aussi régler la commande APPEND en conséquence.
Exemple: on peut créer le fichier I.BAT contenant la seule ligne:
CILC %1 %2 %3 %4 /eq
pour accéder en une seule lettre à CILC, avec l'excellent QEdit pour éditeur
(renommé Q.EXE, ce qui fait que dans le répertoire de Quattro et ses sous-
répertoires, devinez qui est invoqué... Quattro Pro, bien sûr!), en lui com-
muniquant seulement le répertoire-source comme argument.
Vous pouvez vous déplacer à travers le répertoire, par les touches <haut>,
<bas>, <home>, <end>, <PgDn>, <PgUp>, <Ctrl><PgDn>, <Ctrl><PgUp>.
On peut aussi taper une lettre ou un chiffre, et cela sélectionne un fichier
ou un répertoire commençant par cette initiale. La première, puis les occur-
rences suivantes de cette initiale seront successivement sélectionnées, jusqu'
à la dernière. Si cette recherche échoue, le haut-parleur couine. En tapant le
point, on pointe sur le répertoire-parent (celui qui s'affiche par "..").
Voici le menu de CILC, dans sa forme affichée quand on pointe sur un fichier:
╔═ Compare Inspecte Lance Copie ╗
╟────────── Fichier ────────────╢
║ ^L Lancer ce programme @L ║ ...si c'est un fichier EXE, COM, ou BAT.
║ <─╜ Voir contenu fichier ║ ...examiner le contenu du fichier.
║ ^W selon? ASCII enroulé ║ ...mode ASCII, ou Wordstar 3.4 ou 4.0 ?
║ éditer fichier <Esp> ║ ...Invoquer l'éditeur, TED ou autre.
║ F2 Copier ^C ║ ...valide pour fichiers ou répertoires.
║ del Effacer ^E ║
║ ^F conFirmer? Oui ^F ║ ...Confirmer avant d'effacer ou renommer.
║ F3 déPlacer ^P ║ ...déplacer vers un autre répertoire.
║ ^R Renommer ^R ║
║ F4 Aucune marque ^A ║ ...supprime toutes les marques.
║ F5 Marquer blancs ^M ║ ...marque ce qui n'a aucune marque.
║ F6 cOmparer fichiers ^O ║ ...comparer lot de fichiers avec cible
║ - + (tche grise) (dé)marquer ║ ...cocher qui va être copié/effacé/renommé
║ F7/F8 ordre /Nom /eXt. ^N ^X ║
║ F9/10 " /Taille /Date ^T ^D ║ ...4 sortes d'ordres
║ : changer disque actif ║
║ TAB mode copie RECOMPARÉE ║ ...ou SIMPLE, sans collationnement.
║ Maj.F1 mode répertoires uniq.║ ...Répertoires uniquement, ou tous fich.
║ End Home PgUp PgDn ^ v ║ ...se déplacer dans le répertoire.
║ ^PgUp ^PgDn Inser <─ ─> ║ ...<Inser> relit le répertoire initial
╚ Esc. Quitter ════════════════╝ ...ou Ctrl Q ou Alt Q.
<- change la couleur du menu ...vous avez trois jeux de couleurs.
> 07/02/1993, Jacques LAVAU <
Il arrive que certaines cartes couleur, pilotant un moniteur monochrome, vous
donnent un menu gris sur gris. Les touches <gauche> et <droite> permettent de
basculer entre les trois jeux de couleurs. Au moins 2 sur 3 vous conviendront.
Les touches de commandes:
<─╜, <espace>, <Esc>, <Tab>, les touches fléchées, les <- gris> et <+ gris>,
la touche ":", la touche <Inser>, la touche <del>, les touches de fonctions
<F2> à <F10>, ainsi que la composition de Ctrl (ou Alt), avec respectivement
les lettres W, L, C, E, F, P, R, A, M, V, N, X, T, D, Q (notées ^W, @W, etc.),
les deux combinaisons <Shift> ( ou <Maj.> en français) avec <F1> et <F2>.
<F1> seule est réservée pour l'aide, dans une version ultérieure.
A tout moment, la touche <:> permet de choisir un autre disque. CILC version
1.4a vérifie, si vous lui spécifiez un lecteur de disquette A: ou B:, que ce
lecteur soit prêt, et repose la question sinon. L'ancien répertoire sur
l'ancien disque, reste répertoire par défaut, auquel un retour instantané
reste possible. En cas d'autre erreur de lecture sur le disque spécifié, et si
vous répondez par <Esc>, vous aboutissez sur cette fonction, qui vous donne
une chance de vous diriger vers un disque qui soit présent et en état.
Quand votre barre en couleur inversée pointe sur un répertoire, le menu se
modifie, change de couleur, de titre et de contenu.
Six services sont spécifiques aux répertoires:
- Atterrir sur un répertoire pointé: appuyez sur <F3>, et vous retournez sous
DOS, mais dans le répertoire ainsi pointé (Sauf si CILC a été invoqué depuis
REP, qui d'ailleurs possède aussi cette fonction "atterrir").
- Visiter le répertoire pointé. Appuyez sur <─╜ : vous y allez, vous restez
sous CILC, mais sans que cela change le répertoire par défaut, auquel vous
restez libre de retourner d'un seul coup.
- Aller sans retour dans ce répertoire. Appuyez sur ^L (Ctrl-L): vous y allez,
vous restez sous CILC, et ce nouveau répertoire devient le répertoire par dé-
faut.
- Retour rapide au répertoire par défaut. Appuyez sur <Inser>. cela sert aussi
à la relecture rapide du répertoire par défaut (ou du répertoire en cours sur
un disque qui n'est pas le disque par défaut), et donc à la remise à jour de
l'affichage de l'encombrement du répertoire. Cette fonction est toujours dis-
ponible, y compris quand la barre en couleurs inversée pointe sur un fichier.
- Basculer entre le mode d'affichage des répertoires uniquement, ou le mode
affichant tous les fichiers (y compris les répertoires). Appuyez sur <Shift
F1> (ou en français <Majuscule> + <F1>), et tous les fichiers disparaissent de
l'affichage, ne laissant que les répertoires. Recommencez <Shift F1>, et vous
rebasculez dans le mode tous fichiers. Chacun de ces deux modes est stable
quand vous sous déplacez dans l'arborescence. Si vous passez en mode réper-
toires uniquement sur une disquette qui n'en comporte aucun, un descripteur de
fichier restera affiché; sinon CILC se planterait...
- Hésitez d'autant moins à voyager dans un disque par le mode "répertoires-
uniquement", que vous pouvez expanser immédiatement tout répertoire pointé,
par la commande <Ctrl- <─╜ >. Ce qui est bien plus rapide que la succession:
y aller par <─╜, puis réexpanser le répertoire compressé (<Maj.F1>).
- Vous pouvez créer un sous-répertoire du répertoire actuellement actif par
<Maj.F2>. Il faut le savoir, car le menu ne le précise que si vous pointez sur
un répertoire: sinon, il n'y avait plus assez de place sur l'écran...
Trois services ressemblent à ceux disponibles pour les fichiers:
- Renommer est possible sur un répertoire pointé par la barre, sauf évidemment
le répertoire-parent. On ne peut marquer des répertoires: pas de renommage par
lots. Pas de renommage de répertoire sous un DOS inférieur à 3.
- On peut effacer un répertoire non parent, vide.
- Copier un répertoire ET TOUS SES SOUS-REPERTOIRES (autrement dit une
branche) vers la destination précisée: touche <F2>. Attention, non seulement
il faut pointer sur le répertoire-source, mais il faut de plus qu'aucun
fichier ne soit coché comme "à traiter". Sinon, c'est la copie des fichiers
cochés qui a lieu, pas la copie du répertoire pointé.
Services spécifiques aux fichiers:
CILC est remarquable pour parcourir du regard ("to browse") le contenu d'un
fichier. Quel que soit son contenu, il sera imperturbablement visualisé comme
un texte. Pas sous forme hexadécimale. Il n'y a pas de limite de taille.
Dans l'écran de visualisation de fichier, un "piano" coloré en bas d'écran
vous rappelle les commandes disponibles:
Vous vous déplacez classiquement par les six touches fléchées: <haut>, <bas>,
<home>, <end>, <PgDn>, <PgUp>. Dans ce contexte, les touches ^R et ^C dou-
blonnent <PgUp> et <PgDn>, à la façon Wordstar; c'est utile avec certains
portatifs, à clavier rogné.
Vous quittez ce contexte de visualisation par <─╜ ou <Esc>. Mais vous pouvez
aussi quitter par les quatre commandes éditer, Effacer, Renommer et déPlacer
(respectivement par les touches: <espace>, <del> ou ^E, R ou @R (Alt R),
<F3>), qui s'exécutent alors aussitôt, et vous posent leurs questions habi-
tuelles.
La combinaison <^W> ou <@W> permet de choisir entre quatre modes de visua-
lisation:
■ ASCII enroulé: c'est le mode par défaut; tout est affiché sans la moindre
interprétation, sauf les CR et les NL (Retour_Chariot, Nouvelle_Ligne).
■ Wordstar enroulé: permet de visualiser réellement un fichier Wordstar in-
ternational. Les américains oublient toujours l'Europe, et ses caractères...
■ ASCII tronqué: les lignes qui débordent l'écran physique sont purement et
simplement tronquées, au lieu de s'enrouler en ligne suivante.
■ Wordstar tronqué.
CILC peut invoquer l'éditeur TED, afin d'éditer le fichier pointé, s'il ne
dépasse 65 534 caractères. TED est limité, mais il est gratuit (Copyright Ziff
Davis Publications) et concis. Cette limitation de taille n'est plus prise en
compte si vous spécifiez votre propre éditeur.
L'option "Lancer ce programme" n'apparaît que si le fichier pointé possède
l'extension exécutable: EXE, ou COM ou BAT. CILC vous demande préalablement si
vous voulez communiquer un argument en ligne de commande à ce programme poin-
té. Maximum: 35 caractères.
Si vous désirez voir l'écran d'adieu du programme ainsi lancé, au lieu que
CILC reprenne la main instantanément, terminez votre ligne de commande par le
caractère de soulignement _. Il est interprété par CILC, et n'est pas trans-
mis.
CILC, dans ses fonctions copier et déplacer des fichiers, reprend toutes les
variantes de la commande COPY du DOS. Sauf une: il ne concatène pas de
fichiers.
Pour augmenter la productivité, vous pouvez marquer (cocher) à l'avance le lot
de fichiers qui subira une opération: copier, effacer, déplacer, renommer. On
marque par la touche < + gris>, on démarque par < - gris>. La marque est une
pointe de flèche, à gauche du nom du fichier.
Après opération, les fichiers précédemment marqués portent encore un √ (check-
mark) comme fanion résiduel. La commande <F5>, "Marquer blancs" ne porte que
sur les fichiers ne portant pas ce √. Cela aide à préparer des lots succes-
sifs, par exemple grouper des copies sélectives sur plusieurs disquettes.
La commande <F4> ou ^A, "Aucune marque" efface aussi bien les marques actives
que les résiduelles √, ainsi que les comptes-rendus de comparaison: ≡, ╪, φ.
Toutes les opérations Comparer, Copier, Effacer, Déplacer, Renommer, portent
sur la totalité des fichiers marqués. Si aucun fichier n'est marqué, elle
portent sur le seul fichier dont le nom est "illuminé" (en vidéo inversée).
CILC vérifie avant chaque copie de chaque fichier, si le médium-cible a la
place libre pour l'accueillir. Dans la négative, CILC essaie le fichier
suivant du lot à copier, jusqu'à épuisement de la demande. L'état des coches
ou marques est alors correct... A la réserve suivante près: le DOS ne vérifie
jamais que l'écriture sur le disque-cible ait réellement lieu, ni qu'elle ait
donné un résultat conforme à l'original. Or, CILC se fie aux fonctions DOS,
fiables ou pas...
C'est pourquoi je vous ai donné la commande "cOmparer fichiers". Vous cochez
votre lot de fichiers à comparer. On vous demande la cible, et au bout de l'o-
pération, vos fichiers comparés portent l'une des trois marques suivantes:
φ : la cible n'existe pas,
≡ : la cible est identique,
╪ : la cible est différente.
(Ah oui, pour les malheureux soumis à MS-DOS 4 ou 5: Microsoft s'obstine à
exhiber ses biaux changements de page de code... et règle par défaut tout les
français sur la page de code 850. Or, nous n'avons généralement rien à foutre
des caractères accentués portuguais, mais avons un usage quotidien des carac-
tères d'encadrement semi-graphiques. Donc rétablissez partout dans votre
CONFIG.SYS et dans votre AUTOEXEC.BAT, la page de code 437. La bonne vieille,
qui convient dans l'immense majorité des cas.)
Cette commande est automatiquement combinée à la commande de copie, si vous
avez choisi le mode "copie collationnée": CILC copie le lot, puis reprend ce
lot, et le compare aux fichiers cibles. La touche TAB vous bascule entre les
différents mode de copie: simple ou recomparée (ultérieurement compressée par
LHARC.EXE). La sécurité ainsi obtenue n'est réelle que si votre lot a excédé
la capacité de votre cache-disque, et voici pourquoi:
Le problème est que les fonctions du DOS sont d'origine très peu orientées
vers la sécurité de la copie, ni même de l'écriture: l'option VERIFY ON,
résidente dans COMMAND.COM de MS-DOS, consiste seulement à s'assurer que si on
lit le fichier-cible, alors la fonction DOS de lecture de fichier, ne renvoie
pas de code d'erreur. Autrement dit, que la cuisine interne au DOS est
respectée.
Imaginez... un cas réel: Depuis la dernière mise à jour du fichier
"CLIENTS.DB", un connecteur de disque dur a été faussé, et le signal "Write
Enable" n'arrive plus au disque dur. Rien de nouveau n'est plus écrit sur
disque. Aucune erreur n'est jamais signalée: la version périmée est toujours
bonne, et sa relecture n'éveille aucun soupçon au DOS... L'unique sécurité est
dans le collationnement de la copie. Et encore, à condition de déborder ce si
précieux cache-disque que vous vous félicitiez d'avoir installé, et qui fait
tant pour la rapidité des opérations de lecture-écriture sur disque, sinon, au
lieu de relire le disque, on ne relit que sa simulation dans la mémoire-cache!
Autre cas réel, récent: un mauvais réglage du programme de cache-disque
(SUPERPCK pour ne pas le nommer), et aucune des modifications que l'on croit
faire sur tel CONFIG.SYS incorrect, n'y est réellement écrite. Bonjour les
cheveux blanchis...
La commande "déplacer" est une copie, suivie d'un effacement. Ou une pseudo-
copie, dans le même disque. Heureusemment, CILC vous surveille sur ce point:
si vous "déplaciez" un fichier vers CON (l'écran), ou vers PRN (l'imprimante),
vous le perdriez bel et bien. CILC vous interdit ce genre de "déplacement".
Mais restez méfiants et vigilants sur les ordres de copie, suivis d'ordres de
destruction, ou les ordres de déplacement vers un autre disque. Pour la vraie
sécurité, copiez avec recomparaison, et seulement alors effacez.
CILC vous protège contre votre étourderie, et ne vous laisse pas écraser un
fichier existant: il vous en avertit et vous demande confirmation. Vous pouvez
désarmer ces avertissements, si vous y tenez tellement...
La commande "Renommer", peut aussi travailler sur un lot de fichiers, et sa
syntaxe cherche à vous protéger contre vos fausses manoeuvres.
CILC exige un écran texte, au moins 80 colonnes, au moins 25 lignes, qu'il
exploite entièrement. CILC écrit directement dans la mémoire vidéo.
BOGUES connues: la gestion de pages du visualiseur de fichiers, s'embrouille
quand on veut remonter du fond vers la tête d'un très grand fichier. La bogue
n'apparaît pas si on se contente de descendre, seule la remontée est limitée.
Je n'ai reçu aucun appel du genre "Je n'arrive pas à ... Comment faire pour?"
Ce qui m'incite à croire que mes programmes sont robustes et bien documentés.
- - - - - - - - - - - -
Voilà,
avec un REP et CILC tout beaux tous neufs, et TED francisé par mes soins, un
service ultra-économique pour l'utilisateur pressé. Même depuis Windows, j'ai
préféré iconiser et invoquer REP et CILC, que d'utiliser le "File Manager" de
Microsoft: tellement plus rapide!
PROJETS ET AVENIR:
L'avenir est dans vos mains aussi. Il ne suffit plus d'utiliser et d'admirer
mon petit programme. Il faut aussi rémunérer l'auteur. Et vous aussi, vous y
trouverez largement votre compte.
Dans une précédente version de cette documentation, j'annonçais des projets
que je n'ai pas tenus: la totale intégration dans un seul programme n'aura pas
lieu; je m'en tiens à une excellente coopération entre deux programmes
distincts.
Un programme en assembleur a l'avantage de permettre de riches fonctionnali-
tés, avec une incroyable petitesse du code exécutable, mais a l'inconvénient
d'être beaucoup plus difficile à maintenir et faire évoluer. Nous en sommes à
97 pages de code-source assembleur pour le seul CILC.
Le chameau le plus lent de la caravane, a été la modernisation et la
réécriture de l'outil à répertoires: REP.COM, qui avait pris un gros retard.
Au 12 mars 1993, ce produit a acquis toutes ses fonctionnalités essentielles.
Ceci a permis de mettre fin à la période de gratuité de CILC.
Désormais CILC.COM et REP.COM, sont des programmes payants, diffusés en
Libre-Essai.
Saviez-vous que c'est moi qui ai inventé cette traduction de "charoîr" en
"Libre-Essai", en novembre 1987. Aviez-vous remarqué que la présente documen-
tation ne contient pas un seul mot de franglais? Vous en connaissez beaucoup,
des informaticiens qui écrivent en vrai français?
Juridiquement: je suis propriétaire du programme, et de sa documentation, dont
les droits ont été déposés. La copie et l'essai en sont libres. Un essai,
c'est deux mois au maximum, un mois normalement.
La diffusion en est libre, sauf les trois conditions suivantes:
1) Le diffuseur livre avec le programme toute sa documentation originale à
jour, sans y modifier une virgule,
2) Le diffuseur ne prélève pas plus du huitième du prix d'une licence
individuelle, en rémunération de son service. Par exemple DP Tool Club est un
diffuseur en règle: il prend au maximum 20 ou 25 F, pour une disquette
contenant mes deux programmes AERBASIC et (CILC+REP), totalisant 220 F de
licences, plus de nombreux utilitaires de divers autres auteurs français.
3) Le diffuseur m'apporte la preuve qu'il respecte les deux obligations
susdites.
LICENCE
Le prix de la licence d'utilisation individuelle est de 145 F TTC pour le
couple CILC.COM et REP.COM. La licence désigne: un site géographique, une
personne responsable par site géographique, une entreprise ou une personne
physique détentrice de la licence.
Le responsable, est celui que l'entreprise désigne pour veiller au respect de
la loi sur les droits d'auteurs de logiciels, par l'établissement. C'est
souvent aussi le responsable du parc de micro-ordinateurs.
Payer votre licence vous donne droit à la toute dernière version tout de suite,
plus une mise à jour gratuite à la prochaine révision majeure dans les 12
mois. Deux mises à jour pour les licences qui me parviendront avant le 15
avril 1993. Quand j'envoie une mise à jour, elle comprend aussi les dernières
versions de programmes pour lesquels je n'ai fixé (encore) aucune rémunéra-
tion, et qui rendent de signalés services.
Vous restez licencié à vie, mais mon obligation de mise à jour s'éteint au
bout d'un an.
Des licences de site sont disponibles, à des prix très, très dégressifs.
Voici comment calculer le prix des licences de site: Soit N le nombre de
postes utilisateurs, le prix TTC sera calculé ainsi: 145 * N^(0,6). C'est à
dire que le coefficient sera N à la puissance 0,6. On arrondit au franc
supérieur. Puis on ajoute 50 F TTC par site géographique supplémentaire.
Exemples:
220 F TTC pour 2 utilisateurs (par exemple, votre ordinateur de bureau, et
votre portable),
381 F TTC pour 5 utilisateurs,
578 F TTC pour 10 utilisateurs,
875 F TTC pour 20 utilisateurs,
2299 F TTC pour 100 utilisateurs sur un même site géographique de la même
entreprise.
Et une entreprise qui a 4 ordinateurs par usine, sur 3 usines dans 3 rues ou
communes différentes? Elle doit me déclarer les sites, les nombres de
postes utilisateurs par site, et le responsable pour chaque site.
Elle compte 12 utilisateurs, soit 644 F, plus deux sites supplémentaires, soit
100 F. Total 744 F TTC. Elle reçoit une disquette distincte pour chaque site
déclaré.
Ces prix sont valides pour toute l'année 1993.
Je publierai fin 1993 le prix des prolongations du service des mises à jour
périodiques.
J'attends aussi vos critiques et suggestions.
J. LAVAU, Automatique et Logiciels à votre service. Tel 23 64 13 07. p. 8/8