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Coucou, me revoici, me revoilà, plus frais que jamais avec une nouvelle question: a-t-on besoin des autres?
Oscar siffle…
Aïe !
Ben, je crois que, pour ma part, la réponse est évidente: oui! En tout cas, en ce moment, c’est plus que certain!
Et tu n’es pas le seul, Oscar, à penser ça! Même si les avis sont partagés, à toi de découvrir ce que tous ces élèves de CM1 ont dans la tête!
On a besoin des autres pour s’entraider, quand on ne comprend pas quelque chose on demande à quelqu’un, ou alors on peut faire quelque chose de collectif ensemble.
On n’est pas obligé d’avoir besoin des autres parce qu’ils peuvent parfois se tromper en nous expliquant, et c’est à nous que ça pose des problèmes. Elle pense qu’on a besoin des autres, alors que moi, je pense qu’on n’en a pas besoin.
Emily veut dire que si elle nous aide déjà un peu, on peut être un peu autonome, on ne peut pas toujours être aidé parce que sinon, on ne s’en sortira pas.
On a besoin des autres quand on a des problèmes, on n’a pas besoin des autres quand on sait, qu’on est sûr, qu’on a bien réfléchi.
Juliette pensait qu’il fallait être mature quand même, et Emily pensait qu’on avait parfois besoin des amis, elle parlait aussi de la maturité, des épreuves à surmonter entre amis quand on en a besoin mais qu’on doit être un peu mature en fait.
Salut, je suis Marc Aurèle, un empereur romain, eh bien Juliette je suis plutôt d’accord avec toi!
Il est tout à fait normal d’avoir besoin les uns des autres.
Écoutedonc ce que j’écrivais sur cette idée : « L'aide est un acte conforme à la nature.
Ne te lasse jamais d'en recevoir, ni d'en apporter. ┬╗
Elles sont un peu différentes. L’une préfère essayer de faire les choses seule, et Juliette préfère demander à quelqu’un.
Par moments on a besoin des autres, d’autres fois on a besoin d’être tout seul pour l’avenir, il n’y aura pas d’amis, on sera tout seul, il faudra se débrouiller.
Ouais! Sauf qu’en général, c’est justement quand on a besoin des autres qu’ils ne sont pas là!
Il y a des moments où on est tout seul, et on peut demander de l’aide, mais quand on est plus grand, il faut bien travailler tout seul, on doit se débrouiller. Alors quand on est petit, on doit travailler et apprendre.
Bonjour Yohan, je suis Alexandra David Néel, plus connue pour mes romans sur le bouddhisme, une religion d’Asie, et sur mon travail d’exploratrice!
Moi, j’irais encore plus loin que toi, en disant que dépendre des autres ne peut que nous rendre malheureux!
Il ne faut jamais rien attendre des autres!
Écoute ce que j’écrivais à ce sujet: «Sitôt que l'on demande quelque chose à autrui, que l'on espère quelque chose de lui, la déception vous guette.»
Parole de canard, il vaut, quand même mieux s’entraider, la vie est un peu plus facile!
On peut avoir quelqu’un pour nous réconforter, parce que si on reste tout seul dans son coin, on n’a pas le moral.
Pas forcément toujours. On n’a pas toujours besoin des autres pour se réconforter. On peut se dire que ce n’est pas grave, et quand c’est un peu plus dur, si des personnes sont mortes dans notre famille qu’on aime bien, alors oui on a besoin des autres, parce que là, on ne se dit pas que ce n’est pas grave.
On peut se débrouiller parce que des fois, il y a des personnes qui n’ont pas besoin des autres, ce n’est pas qu’elles ont un cœur de pierre, mais elles sont solides, elles ne sont pas faibles, elles savent ce qu’elles doivent faire, mais des fois elles peuvent quand même avoir besoin car sinon elles ne peuvent pas voir la vie en rose, et ce n’est pas marrant.
Bonjour, je suis le Petit Prince! Hé bien, tu as raison Athénaïs; La vie serait vraiment triste sans un seul ami! Quand on a un véritable ami, on devient unique au monde grâce à lui, sinon, on n’existe pour personne, car tous les gens se ressemblent trop.
On a toujours besoin de quelqu’un pour nous réconforter, parce que si on est tout seul on commence à s’énerver et ça nous fait bizarre.
Ça dépend du caractère, là où tu es né, comment tu vis. Si tu as une vie facile, tu n’as pas nécessairement toujours besoin des autres; si par exemple tu es né orphelin et que tu as un caractère assez dur, comme tu étais tout seul avant alors tu peux mieux te débrouiller tout seul.
Moi je n’étais pas orphelin: on était douze dans la famille, en plus de mes parents. Et bien je te jure qu’il fallait apprendre à se bagarrer pour pouvoir manger!
C’est vrai qu’on a toujours besoin d’un ami et quand on est orphelin, on a plus besoin d’un ami qu’un autre, parce qu’on n’a pas forcément connu ses parents et on a besoin plus qu’un autre d’être réconforté.
Bonjour Juliette, je suis Jean-Jacques Rousseau un célèbre philosophe,
Je suis dΓÇÖaccord avec toi, la vie est invivable lorsquΓÇÖon est seul!
« Un homme qui voudrait se regarder comme un être isolé, se suffisant à lui-même,
… ne pourrait être que misérable. »
Ça dépend un peu de notre caractère. Si on veut faire souvent des choses seules pour montrer qu’on peut faire des choses seules devant quelqu’un, alors on le fait. Il y en a qui préfèrent se faire aider. Il y en a qui n’ont pas toujours besoin, car ça dépend du caractère. Ils peuvent montrer qu’ils n’ont pas peur de pas avoir besoin de quelqu’un.
Ouais, si vous voulez bien entendre ce que j’ai à dire, moi, j’aime bien quand on me réconforte ! C’est pas toujours facile de se laisser allez mais ça fait du bien!
Ça dépend de notre caractère. Si on est sensible on a besoin de quelqu’un, alors que si on ne l’est pas on peut se débrouiller tout seul. Si on est toujours avec les autres, on ne grandit pas. Alors que si on est tout seul, on peut grandir un peu.
C’est bien d’être sensible. Tout le monde l’est, même les voleurs et tout ça. On est forcément sensible, on aime des personnes, on ne s’en fiche pas. Comme ça on a des amis, on peut s’amuser, si on est solitaire, c’est pas très marrant.
Ëtre sensible, ça peut être une qualité si on a besoin des autres, mais ça peut être un défaut pour des personnes qui sont solides, qui n’ont pas besoin des autres.
Même si tu veux être des moments solitaires et des moments tout seul, par exemple maintenant alors qu’on est petit on a besoin d’être sensible car on a besoin des autres; quand on grandit, on a moins besoin d’être sensible, on est plus grand, on sait mieux se débrouiller, les autres nous ont appris des choses.
Ça peut être une qualité car au moins que la personne qui est sensible ne montre pas que c’est bien d’être solitaire, de n’avoir besoin de personne, c’est-à-dire sinon, elle serait toute seule, les autres ne vont pas l’aimer; au moins, quand on est sensible on peut discuter avec les autres, on a des amis. Alors que si on est seul on peut en avoir mais on ne s’en occupe pas trop.
Il faut être sensible quand même. Parce que si tu manges une pilule qui enlève la sensibilité, tu seras tout seul et t’auras pas d’amis. Donc on sera un peu triste.
Je trouve qu’être sensible n’est pas une qualité. Quand on est sensible, on n’est occupé que par ça dans sa tête.
C’est d’ailleurs pour cette raison que certains jouent au «gros dur»! En tout cas, c’est ce que je pense aussi. Ah, désolé, je ne me suis pas présenté: Benjamin Constant, écrivain de renom! ».
Écoute donc, ce que j’écrivaisà ce propos : «Les hommes qui passent pour être durs…
…sont de fait beaucoup plus sensibles que ceux dont on vante la sensibilité expansive.
Ils se font durs parce que leur sensibilité, étant vraie, les fait souffrir.»
Quand on est sensible, les amis ou les parents nous donnent des conseils, et quand on est tout seul, c’est à nous de réfléchir.
Moi aussi je suis un grand sensible! Mais je n’aime pas trop les conseils ! Je préfère surtout les cadeaux!
Etre sensible, c’est bien parce qu’on peut avoir des amis qui nous aident des fois. Mais par contre, il y a peut-être un moment dans la vie où on peut être tout seul, on va se dire: il n’y a pas quelqu’un qui peut m’aider à résoudre ce problème, je n’y arrive pas. Que d’être seul, c’est le contraire, on n’a pas beaucoup d’amis, et pendant les moments où on est seul on y arrivera parce qu’on est habitué.
Bon, si j’ai bien compris, il faut savoir être seule pour se débrouiller en cas de pépin, mais il faut aussi avoir des amis pour ne pas rester tous seul!
Moi, je préfère ne pas être trop sensible, comme ça j’ai moins mal!
Moi, je trouve que de ne pas être sensible c’est bien car à des moments tu te prépares, car il y aura toujours un moment dans ta vie où tu n’auras pas ou pas beaucoup d’amis; comme ça, tu n’es pas trop choqué si tu te sépares de ces amis.
C’est bien d’être un peu sensible, mais moi, je préfère être insensible, parce que des fois j’ai besoin des autres, mais c’est rare, je préfère me débrouiller toute seule.
Ce n’est pas la peine de te raconter des salades, Salomé, et tu peux me croire je ne suis pas n’importe qui, je suis Sartre, le célèbre philosophe français!
Tu auras beau tourner tous dans tous les sens,
« L’autre est indispensable à mon existence.»
Je pense que ceux qui n’ont pas besoin des autres sont ceux qui pensent qu’ils sont les plus forts. Je pense qu’au moins une fois dans sa vie, on a besoin des autres. On peut être triste pendant toute sa vie si on n’a personne, si quelque chose de très choquant arrive.
Moi, je pense que ça dépend des étapes de la vie. Des fois, on n’en a pas besoin du tout, mais des fois on en a besoin, les autres nous sont indispensables. Ça dépend ce que tu surmontes ou surmontes pas. Ceux qui disent qu’ils n’ont jamais besoin des autres sont un peu des menteurs parce qu’au moins dans leur vie, ils auront besoin des autres, même les grands coriaces que tu crois imbattables ont besoin des autres.
C’est bien ce que je pense! Pourtant dans la fable «Le lion et le rat» de Jean de La Fontaine,
CΓÇÖest moi, le petit rat qui sauve le gros lion!
Et sais-tu comment Jean de La Fontaine conclut cette fable?
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi! »
C’est ça! C’est cà! C’est celle-là ma fable préférée! Il a raison La Fontaine: on a toujours besoin d’un petit rat!
En fait, ce ne sont pas les gens qui traitent tout le monde qui sont les plus forts. C’est des gens qui ont des sentiments comme tout le monde, qui ne veulent pas le montrer, ils préfèrent dire: je suis le plus fort, je n’ai peur de rien; En fait, peut-être qu’ils ont quelque chose de gentil en eux.
C’est vrai, quand on a des problèmes, comme on est mal aimé, on n’arrive pas à parler aux autres, et on ne veut pas le dire. Ils croient, comme je l’ai dit tout à l’heure, qu’en étant plus forts ils auront plus d’amis et ils ne veulent pas dire qu’ils sont sensibles, de peur de ne pas être aimés. il se dit que les amis préfèrent ceux qui sont le plus forts.
Ouais, cΓÇÖest souvent ce qui jouent au fort qui sont les plus sensibles!
On a besoin des autres parce que si on a des frères et sœurs on a besoin de s’amuser avec eux, et si on n’en a pas on est tout le temps tout seul chez nous, quand on rentre de l’école, on est seul, on ne peut pas s’amuser avec des frères et sœurs.
Bonjour, je suis le terrifiant Barbe Bleue! Oui, oui, c’est bien moi qui est tué mes six dernières épouses.
Eh bien sache, Billàl, que ce que tu viens de dire, c’est aussi ce que pensait ma femme! Sapristi!
Elle était bien contente d’avoir sa sœur Anne avec elle pour lui tenir compagnie,
en attendant que ses deux frères viennent la sauver de mes griffes !
Moi, je suis fille unique, et je m’amuse très bien. J’essaie de jouer avec maman quand elle est libre; sinon, je fais mes devoirs, je regarde la télé.
Ce n’est pas nous qui choisissons d’avoir des frères et sœurs, mais on peut avoir des amis.
Quand j’étais petit et que ma sœur n’était pas encore née, j’étais tous seul, mes parents prenaient du temps avec moi pour s’amuser le dimanche, le samedi, on faisait des choses en famille.
On n’a pas tout le temps des copains ou des copines chez soi, et puis dès qu’on rentre de l’école, on ne va pas ramener nos copains et nos copines pour jouer à la maison, tandis que les frères et les sœurs sont tout le temps chez nous, on les a tout le temps avec nous.
Dis donc Billàl, t’en n’a pas marre de les voir, tes frères et tes sœurs, des fois! Toujours les mêmes!
Je les aime bien quand on passe des bons moments, et des fois je ne les aime pas.
Moi, j’ai deux frères, et même parfois c’est un peu énervant puisqu’ils m’embêtent toujours, c’est bien de les avoir quand même. Quand mon grand frère n’est pas là, je m’ennuie à la maison, je ne sais pas trop quoi faire.
Moi, je dis: je t’aime bien parce que tu joues avec moi, c’est un esclave! Car on l’oblige à jouer avec nous!
C’est de l’esclavage. Elle ne fait pas pareille avec ses amis, eux viennent la réconforter, jouer avec elle. Elle est comme une reine, elle a des serviteurs qui lui obéissent, qui font tout ce qu’elle veut quand elle est seule, ils viennent s’amuser avec elle..
Ah, la famille ! CΓÇÖest vous ma famille et heureusement que je vous ai!
Avoir des amis, c’est pour jouer avec quand on leur demande. Mais on ne doit pas les obliger à jouer toujours avec nous.
Je ne suis pas trop d’accord. Avoir des amis, ce n’est pas forcément nous faire plaisir à nous, c’est aussi leur faire plaisir.
Hello Juliette, je suis Kant, un philosophe allemand!
Eh bien, je pense comme toi, que l’amitié, cela doit toujours aller dans les deux sens:
«L’amitié est l’union de deux personnes liées par un amour…
…et un respect égaux et réciproques.»
Un ami, c’est plutôt fait pour faire quelque chose pour nous. S’il ne fait rien pour nous, ça ne sert pas à grand-chose d’avoir un ami.
C’est vrai ce qu’elle dit Léa! À quoi ça peut bien servir sinon, les copains!
CΓÇÖest quelquΓÇÖun qui veut jouer avec une personne parce quΓÇÖil lΓÇÖaime vraiment et ce nΓÇÖest pas parce que la personne se sent seule quΓÇÖil faut jouer avec elle, cΓÇÖest parce quΓÇÖelle lΓÇÖaime bien.
Ce nΓÇÖest pas possible dΓÇÖavoir un ami qui ne nous aide pas. Il nΓÇÖy a pas de raison pour que nous, on lΓÇÖaide, et que lui, il ne nous aide pas.
S’il ne fait rien pour nous et qu’on fait des choses pour lui, ça veut dire qu’on l’aime, qu’on a des sentiments vu qu’on fait quelque chose pour lui et que lui fait rien pour nous. Ça veut dire qu’en fait, les amis qui ne font rien pour nous mais qu’on aide, c’est des vrais amis pour nous.
En fait, quand on a un ami qui ne peut pas nous aider mais qu’on aide tout le temps, en fait il veut nous aider mais comme on n’a pas besoin de lui, lui ne peut pas nous aider. Il aimerait bien faire quelque chose, mais des fois comme il veut trop nous aider, il fait les choses de travers. Donc ça tourne mal.
Même si on n’a pas besoin de lui, c’est quand même notre ami parce qu’au fond on sait qu’on lui fait plaisir, même si lui ne fait rien. Au fond, on sait qu’on l’aide et qu’on l’aime, et lui aussi nous aime bien.
On a un ami parce qu’on partage une amitié avec lui, on partage des sentiments. Aussi, ça nous fait du bien de lui faire plaisir, on voit qu’il est content.
Moi, aussi j’adore faire plaisir, d’ailleurs vous méritez tous une pluie de cadeau pour toutes ces idées !