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Text File
|
1992-12-11
|
4KB
|
68 lines
CLIC ! CLAC ! KODAK !!!
-----------------------
Aujourd'hui, les images s'enregistrent sur des disques compacts et se
regardent sur l'écran de la télévision.
De la photo sur papier à la photo sur un écran de télévision, il n'y a
qu'un pas. Kodak l'a franchi grâce au disque compact. Nom du procédé :
Photo-CD. Son principe est simple : une fois votre pellicule 24 * 36
développée et vos photos tirées sur papier, votre laboratoire vous
proposera de numériser les photos de votre choix (à partir des négatifs ou
de diapositives, noir et blanc ou couleur), et de les enregistrer sur un
disque compact. Vous pourrez ensuite regarder ces clichés sur votre
téléviseur, dans une définition seize fois supérieure à la résolution TV
actuelle, par l'intermédiaire d'un lecteur de Photo-CD Kodak ou d'un
lecteur de CD-I Philips, ce dernier lisant également les Photos-CD.
L'enregistrement des images sur le disque est confié à une station de
travail développée conjointement par Sun et Kodak. Elle se compose, en
plus d'une Sparcstation, d'un scanner ultra-rapide capable de numériser
les images une à une ou en bande, et d'un enregistreur de disques
compacts, tous deux signés Kodak. Selon que vous déciderez de remplir le
disque en plusieurs séances ou en une seule fois, le nombre maximum
d'images variera de cent vingt à cent quarante photographies. Cette
particularité s'explique par le fait que l'index des images occupe plus de
place sur le qisque quand il est mis à jour au fil de plusieurs séances
d'enregistrement successives que lorsqu'il est écrit en une seule fois.
On imagine déjà les merveilleux reportages des coding-party !!!, mais
il ne faut pas s'y tromper, le prix de ce matériel fait qu'il est destiné
plus particulièrement aux agences de presse et aux iconographes. Quant aux
possesseurs de lecteurs de CD-ROM XA, ils pourront, eux, avec les bons
utilitaires, récupérer les images des Photo-CD dans leurs logiciels
favoris.
Néanmoins, cette récupération pose le problème de la place mémoire
occupée par ces images. Mieux vaut avoir un ordinateur puissant pour
manipuler ce genre de gadget (rangez vos Oric-Atmos, les mecs...).
On peut cependant douter du succès public de cette initiative. Car
commme indiqué plus haut, ce genre de matos coûte la peau du cul. Et quand
bien même vous aurez réussi à acquérir un lecteur approprié, il faudra
trier vos amis sur le volet si vous voulez leur montrer vos photos: eux
aussi devront avoir un lecteur de CD-I ou de Photo-CD. Je persiste à
penser que des machines comme le CD-I ou le Photo-CD resterons marginales
tant que les applications disponibles pour ces formats se limiterons à de
simples complications (!..) sans grand intérêt, et tant que la politique
du monde de l'informatique restera hermétique au grand publique (les
choses de type HyperTexte, c'est bien, mais pas forcément simple à
utiliser, contrairement aux apparances, ceux qui se sont déjà perdus dans
une arborescence me comprendrons...)
Flips&Nullos 1992, DP4
[NdN: Mon frangin a possédé un Oric Atmos, j'ai un peu bidouillé en
assembleur 6502 avec le Moniteur Loriciel (une larme coule sur ma joue, je
suis un sentimental), ce qui me permet d'affirmer que cette machine n'est
pas tout à fait adapté au traitement d'image et à la PAO, même si cela
peut paraître surprenant au départ...]