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1992-12-11
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427 lines
L'INFORMATIQUE DANS LA SOCIETE
(2ème Partie)
------------------------------
Eh oui !, voici comme promis la suite de ce chapitre qui comprend six
parties et dont les deux premières ont fait l'objet d'un article dans le
DNTPAPER #3.
Au menu dans cet article :
- III) Pourquoi n'est ce jamais la faute de l'ordinateur ?
- IV) L'informatique rend-elle la société plus fragile ?
- V) Trop d'informatique nuit-il à la santé ?
- VI) L'ordinateur va-t'il un jour dépasser l'homme ?
Comme vous pouvez le constater, le programme est très chargé et je me
demande encore si je vais réussir à répondre à toutes ces questions en
plus de celles qui me sont déjà posées en général ?!, mais tous vos
encouragements de la dernière édition du DNTPAPER vont sûrement m'aider !
Alors, on commence tout de suite par la troisième partie...
III) - POURQUOI N'EST-CE JAMAIS LA FAUTE DE L'ORDINATEUR ?
-------------------------------------------------
Je pense que pour illustrer ce chapitre, la meilleure chose est de
prendre un exemple concret, donc voici trois situations :
- Monsieur Dugland se rend à la banque pour y effectuer un retrait en
argent liquide. L'employé vérifie l'état de son compte et lui déclare que
celui-ci comporte un large "découvert" !. Pourtant Mr Dugland n'a effectué
aucun retrait ces derniers temps (oh oh ???!! y'a un bug queq' part !).
"L'ordinateur s'est trompé", lui répond l'employé !
- L'entreprise Rapid' service ne livre pas le matériel promis à temps
et l'excuse qui en découle est : "une erreur d'ordinateur" !!!
- Madame Foldujonc avait pourtant insisté pour prendre une
réservation "non-fumeurs" (Don't walk on the grass, smoke it !!!). Son
voyage, entre deux amateurs de cigares, est un enfer. Le contrôleur, en
regardant son billet, s'excuse mais annonce à la cantonade, avec un air
entendu : "il s'agit d'une erreur de réservation : c'est la faute de
l'ordinateur !!".
Regardons maintenant d'un peu plus près, ces trois situations, qui ne
sont qu'un tout petit éventail de ce que l'on entend très souvent.
Le compte de Mr Dugland a effectivement été débité par erreur. Une
erreur de programmation a conduit à ce que les deux Dugland de l'agence
(encore un et on forme un club !) aient été confondus. Le retrait commandé
par le premier a donc été consigné sur le compte du second.
L'entreprise Rapid' service avait, elle, un logiciel au point mais
aucune sauvegarde n'avait été prévue pour le disque dur de la bécane ! (en
deux mots : l'horreur !!). Erreur de manipulation ou virus ?, quoi qu'il
en soit, tous les fichiers ont été effacés, donc impossible dans ces
conditions de livrer les clients à temps.
Madame Foldujonc doit son voyage enfumé (smoke on the water !!) à un
instant de distraction du guichetier (ce n'est pas de sa faute si les
hotesses de l'air sont si attirantes !!!, il faut le comprendre !). Celui-
ci a tout simplement inversé les codes lorsque, sur son terminal, il a
enregistré la catégorie fumeurs/non-fumeurs du billet.
Voilà, vous comprenez comme moi que l'on ne peut pas attribuer à
l'ordinateur le manque de professionnalisme d'un programmeur, le non
respect des normes de sécurité informatique, ou simplement une erreur
d'inattention, l'ordinateur ne fait que ce qu'on lui demande de faire ni
plus ni moins !!!.
Si vous demandez à un ordinateur, même sans le savoir, de commettre
une erreur, il répondra avec la même célérité qu'à n'importe quelle autre
demande. Cette règle, inflexible comme un algorithme, est illustrée par la
célèbre expression amèricaine : "garbage in, garbage out", ce que l'on
peut traduire pas "si vous entrez des déchets dans l'ordinateur, il ne
pourra en sortir que des déchets !". [NdN: ou moins poétiquement, "Qui
sème la merde récolte la merde"].
[NdN: Un ordinateur est en quelque sorte "parfait". Il agit comme un
miroir qui ne réfléchit pas. Même pour des programmmes comme des systèmes
experts qui simulent un raisonnement, l'ordinateur ne fait qu'exécuter des
ordres primitifs les uns à la suite des autres, la profusion donnant
l'illusion de l'intelligence. Les algorithmes les plus avancés de l'IA
(Intelligence Artificielle, terme très optimiste vues les capacités
actuelles des systèmes informatiques) sont écrits dans des langages dits
"évolués", traduits par un compilateur dans le langage de l'ordinateur,
c'est à dire des successions d'ordres primitifs et simples (additions,
déplacement mémoire, comparaisons arithmétiques). L'ordinateur va alors
FIDELEMENT les exécuter.
Qu'un seul de ces ordres soit erronné, et tout s'écroule. Si par
erreur, vous déclarez à l'ordinateur la règle "2+2=5", alors à la question
"combien font 4*2", il vous répondra "(2+2)+(2+2)=10". Il ne se sera pas
trompé, il aura exécuté fidèlement votre raisonnement. Le problème, c'est
que VOUS vous êtes trompé.
Devant la complexité croissante des programmes et leur taille
gigantesque, le contrôle de la validité des ordres donnés est quasi-
impossible. Le plus souvent, on ne se rend compte d'une erreur que
lorsqu'elle se manifeste ouvertement. C'est ce que l'on appelle la
stabilité d'un programme. En effet, un programme est une chose en
équilibre instable, comme une règle que l'on tient sur le bout du doigt.
Une seule erreur, et tout tombe. Plus un programme est stable, moins il
tombera. Mais plus il sera gros et lourd, plus il sera difficile de le
contrôler (essayer donc de tenir une barre de 20 kilos en équilibre sur un
doigt...).
A partir de là, il est beaucoup plus simple de prétendre
"l'ordinateur s'est trompé" que d'avouer "notre équipe de programmation
s'est vautrée". D'autant plus que cela jetterait le discrédit sur le
programme fautif.
Bref, un ordinateur est un miroir qui ne fait que refléter fidèlement
ce qu'on lui montre. Si vous prenez peur en vous regardant dans la glace
le matin de bonne heure, après une nuit blanche, trouvez-vous normal
d'accuser de le mirroir ??...
]
Pour conclure ce chapitre, il faut rappeler que la démythification de
l'informatique passe là aussi par une meilleure information et par un
développement de la culture informatique, mais aussi par une lecture
attentive des articles du DNTPAPER sur ce sujet.
---------------
IV) - L'INFORMATIQUE REND-ELLE LA SOCIETE PLUS FRAGILE ?
------------------------------------------------
La société est aujourd'hui le siège d'un certain nombre de
transformations en profondeur. L'une des mutations (je m'excuse, mais
c'est encore notre style Heroïc fantasy qui ressort) en cours est associée
à la place sans cesse plus importante prise par les nouvelles technologies
de traitement et de circulation de l'information autour de l'informatique
et des réseaux de données. De fait, notre société est en train de
transférer progressivement dans les mémoires et les réseaux d'ordinateurs,
l'essentiel de ce que les hommes produisent et échangent comme
informations.
Dans ce sens, l'information et les modalités de son traitement et de
sa circulation, constitue de plus en plus, une donnée stratégique. Ainsi,
l'ampleur du phénomène, contribue à fragiliser nos sociétés.
On peut repérer trois grandes causes de fragilité :
- la concentration des informations dans de grands centres de
traitement,
- l'interdépendance des systèmes entre eux, ce qui augmente la
vulnérabilité de l'ensemble,
- la technicité et l'opacité des systèmes qui entraînent une
dépendance croissante de la société à l'égard des experts.
L'apparition des virus informatiques a également accru cette
fragilisation. Ces virus transitent dans les réseaux ou circulent par
l'intermédiaire des disquettes. Ils peuvent détruire le fichiers ou des
logiciels systèmes et mettre ainsi en péril des pans entiers de
l'économie !.
Comme dit quelqu'un de connu : "faisait gaffe !!!".
[NdN: Un exemple parmi d'autres: vous vous abonnez à une revue. Celle ci
va vous "rentrer" sur ordinateur afin de faciliter la gestion de votre
abonnement, et vous permettre de recevoir votre revue dans de meilleurs
délais. Mais bizarrement, vous recevez du jour au lendemain des
triopottées d'offres d'abonnement, ou d'autres fascicules promotionnels
(bref, des placards de pub!), sans raison apparente.
Pourquoi ?, tout simplement parce que votre nom figure parmi un
fichier informatique accessible par plusieurs sociétés qui ne vont pas se
gêner pour prendre vos coordonnées et vous innonder de pub. C'est légal,
le fichier appartenant en fait à une société de distribution qui a le
droit d'en faire ce qu'elle en veut.
Il se peut même que certaines sociétés se permettent de vendre des
informations concernant leur fichiers (et donc vous, brave matricule) à
d'autres sociétés qui s'empressent de s'en servir. Cela est totalement
interdit, mais pourquoi se gêner?. Un cas récent est la société American
Express (vous savez la carte de crédit). Bizarrement, les clients de cette
boite recevaient de la pub nominative (i.e incluant des informations de
type personnelles), qui plus est ciblée selon leur compte en banque... La
raison en était simple: American Express avait fournit (moyennant
finances, vous vous en seriez douté...) son fichier à des entreprises, qui
pouvaient non seulement connaitre vos coordonnées, mais aussi votre train
de vie (pas la peine d'envoyer une pub pour un truc à 5.000.000 Frs à
quelqu'un qui touche péniblement 10.000 Frs par mois !).
On n'est pas loin du meilleur des mondes. En France, un organisme (la
CNIL, Commission Nationale Informatique et Liberté) est chargé de
surveiller la circulation des fichiers, et leur contenu. Celui-ci est
sévèrement controlé, et ne doit contenir aucune informations pouvant
conduire à une quelconque exclusion (économique, sociale ou raciale). Elle
surveille aussi la confidentialité des informations, en veillant à ce
qu'une société ne distribue pas un fichier nominatif, ou n'essaye pas d'en
voler un. Un exemple récent est le Ministère des Impôts qui s'est fait
jeté pour avoir voulu consulter le fichier de Canal+ à la recherche des
fraudeurs à la redevence TV.
C'est donc un domaine très sensible et qui doit être surveillé le
plus près possible, en ayant de préférence un statut proche de la Justice
(indépendance vis-à-vis du pouvoir, sinon bonjours le Front National à
l'Elysée !!..).
Cela reste néanmoins très difficile. Un exemple simple: n'importe
quel plouc possédant un ordinateur peut, automatiquement, avec un
programme étudié pour, se brancher sur le Minitel 11 (annuaire
télématique), lancer une recherche sur les personnes s'appelant Dupont (ou
un nom proche) et habitant telle ville, stocker les noms, adresses,
numéros de téléphone, envoyer automatiquement des lettres d'insultes
personnalisées à chacune de ces personnes, et avec un logiciel de
composition de numéro de téléphone plus un digitaliseur sonore, donner des
coups de fil anonymes !!!. Le service 11 a beau être protégé contre ce
genre de saisie illégale de noms (par les sociétés de vente par
correspondance principalement), rien n'est plus facile !.
Vous imaginez le délire ???.
]
V) - TROP D'INFORMATIQUE NUIT-IL A LA SANTE ?
--------------------------------------
Derrière cette question se cache une interrogation que certains
spécialistes de psychologie n'ont pas hésité à poser il y a quelques
années. Les observateurs du milieu mais aussi les informaticiens eux-mêmes,
n'avaient pas manqué de remarquer que l'informatique pouvait faire l'objet
d'une véritable passion !. Cela concernait quelques informaticiens dans le
cadre de leur métier, mais aussi et surtout ceux qui pratiquaient
l'informatique comme un "hobby", qu'ils soient programmeurs chevronnés ou
simples amateurs, qu'ils soient informaticiens de métier ou modestes
possesseurs d'un micro-ordinateur personnel.
La littérature informatique comporte quelques descriptions de ces
programmeurs échevelés, les "hackers", qui passent des nuits devant leurs
machines et que l'on retrouve, hagards, au petit matin, les yeux rougis
par le manque de sommeil et la longue fixation de l'écran (cf Nullos lors
de la coding party de la SNORK II, lorsque je l'ai vu quelques jours
après, il n'avait encore pas encore tout à fait récupéré, ses seules
paroles étaient, "Chalut FliiiiPs, tou vau bain ?!, pacequeu moah je
m'sens tout flagada !")
[NdN: ne l'écoutez pas, il ment, je ne lui ai jamais rien dit de tel: à
l'époque, je ne m'était pas encore remis de ma lobotomie codo-rectale !]
Deux dangers menacent ces "fanatiques de la programmation". D'abord,
en ne communiquant plus qu'avec une machine (ndlr : print bonjour, comment
ca va ce matin ma p'tite machine ?... Memory full !!!... oh putain !,
l'informatique c'est génial !, je viens d'inventer un full de memory !),
ils risquent de ne plus consacrer de temps à leurs relations avec les
autres humains (ndlr : a que moi quand je serais plus grand, je voudrais
être un ordinateur !). La désolation les guette !, ensuite, ils finissent
par ne plus voir le monde qu'à travers une démarche algorithmique. Celle-
ci est précieuse pour résoudre toute une série de problèmes, mais la vie
est bien plus riche et complexe que ce qu'une telle démarche permet de
résoudre. Ils prennent donc le risque d'avoir une vision réductrice du
monde !
Les excès dans ce domaine, ils sont réels et ne doivent cependant pas
dissimuler l'extraordinaire réservoir d'enthousiasme et de compétence que
tous ceux qui s'intéressent à l'informatique de façon soutenue mettent en
oeuvre (ndlr : "qu'est-ce que tu fais ce soir, mon chéri ?!.... euh ?!,
comme d'habitude, je vais faire un écran pour une mégadémo !... c'est ce
que l'on appelle l'AMOUR !).
Bon voilà, je pense avoir résumé la situation, à savoir, qu'il faut
savoir faire la différence entre une vulgaire machine et un être humain
plein de sensualité !!! la prochaine fois, j'inviterais chez moi ce genre
de créature humaine pour qu'elle vous parle de ses sensations envers les
utilisateurs de micro-ordinateurs que l'on nomment souvent à tort des
informaticiens.
[NdN: Tout à fait exact, et je tiens à ajouter mon expérience
personnelle dans ce domaine de ce que l'on pourrait appeler le "fanatisme
algorithmique". Attention cependant, le texte qui suit est très hard, et
pourra donc choquer les ânes sensibles (je vous aurais prévenu !).
Je fais parti de ces individus patibulaires mais presque, capables de
passer deux jours non-stop devant un débugger, tout en éprouvant un
plaisir intense lorsque finalement, dans la fraîcheur du petit matin,
alors que de frêles oiseaux s'éveillent en gazouillant un hymne au soleil
frémissant, on a enfin explosé la gueule à ce putain de bug.
Ce type d'expérience isole complètement l'individu, et coupe en
quelque sorte les ponts avec le monde extérieur. C'est énervant pour son
entourage (je comprend ma mère qui commence à flipper après m'avoir appelé
15 fois pour venir manger, sans succès), mais franchement et égoïstement
plaisant !. On évolue dans un monde complètement abstrait, composé
d'objets et de vue de l'esprit qu'il faut décrire puis ensuite réaliser.
Le reste importe peu.
Je tiens à bien insister sur l'importance de ce que j'appellerai
l'imagination. Car en un sens, cette abstraction en nécessite une bonne
dose pour être facilement manipulable. On me dira que ce n'est pas de
l'imagination, mais de la concentration et du travail brut, sans attrait.
Quelle horreur !. Que fait un peintre, que fait un sculpteur ?. Sans
vouloir me prendre pour Renoir ou Adamo (?,heu non, pas Adamo),
l'isolement intellectuel est dans tous ces cas de même nature.
Le peintre va visualiser son propre "univers intérieur", il va
s'efforcer de le décrire dans le langage pictural propre à la peinture,
puis réaliser son tableau. De la même manière qu'il y a plusieurs
algorithmes pour décrire tel ou tel délire informatique, il y a plusieurs
modélisations, qui dépendent tout autant de l'individu, d'une même vision,
d'une même pensée. Tout comme un algorithme peut se traduire selon
différents langages, un peintre dispose de plusieurs techniques pour
réaliser sa pensée. Il peut utiliser l'aquarelle, l'impressionisme, le
cubisme, que sais-je encore ...(pas grand chose !)
Mais un langage informatique n'est qu'une construction rigide à
laquelle se plier, me direz vous !. Une construction de l'esprit sans
attraits particuliers ?. Pourtant, la technicité du cubisme n'est pas
mal non plus, par exemple. Si vous ne possédez pas les règles qui
régissent cette peinture, un Picasso vous fera définitivement autant
d'impression qu'un panneau de circulation en Mongolie Extérieure (c'est
mon cas !), alors qu'un initié va s'extasier pendant des heures, car grâce
à ces règles, il aura compris la vision du peintre.
Ca ne vous rappelle pas l'univers informatique ?. On vous a sûrement
bourré le crâne avec des conneries à son sujet. Ce n'est que très
récemment que j'ai eu le plaisir de voir un livre traitant de ce sujet
sans cette condescendance snobinarde qui caractérise la littérature
habituelle, et présentant le problème sous l'angle artistique. Désolé pour
l'auteur, je ne me rappelle plus le titre.
Encore une fois, loin de moi l'idée de présenter l'homo informaticus
comme un Artiste génial et incompris. Ce que je veux essayer d'exprimer,
c'est le fait qu'en un certain sens, la programmation est un art, un moyen
d'expression. Reproche-ton à un sculpteur d'être parfois enfermé dans son
monde ?: non, on lui reconnait au contraire une chance, on l'envie quelque
part (au niveau du vécu).
En quoi un programmeur passionné est-il différent ?, j'aimerai que
l'on m'explique preuves à l'appui...(à ce propos, si vous avez votre mot à
dire, n'hésitez pas, le droit de réponse n'est pas fait pour les chiens).
Bref, je revendique la noblesse de notre passion, et je demande son
respect par les personnes bien-pensantes. On peut bien sûr me rétorquer
(et je me le rétorque à moi-même, d'ailleurs, en ce moment même!) que
l'outil de base est franchement différent. Dans un cas, il s'agit
principalement d'une expression classique (sensuelle, dirait l'ami Flips,
charnelle, dirais-je moi-je) et dans l'autre, de quelque chose de
foncièrement abstrait dont le but est différent. LA chose en commun, c'est
la relation d'ordre passionnelle. Je précise simplement que ce qui précède
est une métaphore, pas un parallèle...(on remarquera aussi que
l'informatique n'est pas une culture (c'est pas tuturel, comme dirait
quelqu'un)).
Et comme toute passion, ça ronge. Bref, à consommer avec modération.
Même si, de source sûre, je peux vous assurer que l'ivresse est douce (et
l'été sera rude !).
(Je précise que pour moi, le terme informatique veut dire programmation;
excusez l'approximation hasardeuse mais c'est dur d'être clair et précis
au milieu de ce délire psychotique).
]
VI) - L'ORDINATEUR VA-T-IL UN JOUR DEPASSER L'HOMME ?
---------------------------------------------
Les premiers informaticiens avaient conçu l'ordinateur en se référant
aux performances et à la structure du cerveau humain. Ils n'hésitèrent pas
à se demander si les ordinateurs pourraient un jour penser. Ainsi, Alan
Turing imagina en 1950 un test, connu depuis sous le nom de "test de
Turing" pour déterminer si une machine pouvait ou non "penser". (ndlr : "TO
BE OR NOT TO BE ?")
Le test de Turing prévoit le dispositif suivant. Un observateur
s'adresse, par le biais d'un télécopieur, à deux partenaires qui se
trouvent dans deux pièces distinctes. L'un des partenaires est un homme,
l'autre est une machine. L'observateur ignore qui est la machine, et qui
est l'homme. Il a le droit de poser, à l'un et à l'autre, toutes les
questions qu'il veut. Il doit déterminer, à partir des réponses, quand il
s'adresse à l'homme et quand il s'adresse à la machine. S'il n'y parvient
pas, dit Turing, c'est que la machine se comporte comme si elle pensait
(peu importe, dans ce contexte, si elle "pense" ou non à l'intérieur
d'elle même).
Il existe deux grandes familles de pensée parmi les informaticiens :
- ceux qui croient que l'ordinateur est un outil et le restera, quelle
que soit sa puissance.
- ceux qui croient que l'ordinateur pensera un jour comme l'homme et
peut être même le dépassera. [NDN:en voyant Pips, on est tenté de se
ralier à ce point de vue..Heu, Manu, range cette grenade, tu vas te
faire du mal...nooooooooooon.. BUUUNK!]
L'intelligence artificielle née en 1956 comme branche spécialisée de
l'informatique, hésite entre ces deux positions. Faut-il développer des
programmes de recherche visant à construire des "système d'information"
qui dépasseront l'homme, ou, plus concrètement, des outils d'aide à la
décision ?
Faut-il remplacer l'homme par la machine ???... posez-vous cette
question qui est tout de même essentielle pour l'avenir de l'informatique
en général !.
[NdN: la machine est pratique, car elle libère l'homme. En effet, grâce à
elles, l'homme n'a plus à mettre les mains dans le cambouis et à effectuer
les tâches dégradantes. Tiens, prenez l'exemple du vibro-masseur...
Naaaan, je rigole, déconnez pas !]
Voilà !, c'est fini pour cette série de "L'informatique dans la
Société", et j'espère que ces quelques questions-réponses vous serviront à
réagir plus efficacement dans l'avenir pour régler un problème de
réflexion sur l'un des aspects évoqués.
Flips from DNT-Crew.
article pour le DNT PAPER édition 4.
[NdN/PS: je précise que je n'ai rien contre l'emploi de vibro-masseurs, je
ne tiens pas à me mettre à dos le lobby du vibro-masseur (très puissant
dans l'habitat urbain)... Je précise aussi que pour Pips, c'était une
blague, pour rire quoi !.. hein Manu, tu vois, alors rends-moi mon
testicule gauche, c'est pas loyal comme réaction]