Les femmes apportèrent également leur contribution bénévole à l'effort de guerre en aidant à contrôler l'inflation. Après que la Commission des prix et du commerce en temps de guerre eut fixé des plafonds pour les prix et la production de nombreux articles de consommation, en 1941-1942, les clubs féminins de toutes les régions du pays formèrent des comités chargés de surveiller le mouvement des prix et de s'assurer qu'on pouvait se procurer les biens essentiels à l'entretien de la maison et de la famille. Les femmes apportèrent calepin et crayon dans les quincailleries, dans les magasins d'alimentation et de vêtements; elles notèrent les infractions au règlement sur les prix, signalèrent les marchandises qui se faisaient rares. Cette nouvelle entreprise suscita encore une fois la création d'un organisme fédéral chargé d'en coordonner l'activité: la Commission des prix et du commerce en temps de guerre se dota d'une Direction des consommateurs. Le Canada fut divisé en quatorze régions administratives, chacune pourvue d'un Comité consultatif régional féminin, lequel était en relation avec des sous-comités pour les localités d'au moins 5 000 habitants, et avec des membres correspondants pour les agglomérations de moindre importance. En outre, dans les villes où l'on comptait plus d'un organisme féminin, chacun était prié de nommer un agent de liaison qui resterait en contact avec le sous-comité local. Grâce à ce réseau, le tiers des trois millions de Canadiennes d'âge adulte furent mobilisées afin de surveiller étroitement le mouvement des prix et de la production dans toutes les régions du pays et de communiquer leurs observations au bureau d'Ottawa.
Certaines femmes accèdent à des postes en vue
Un certain nombre de femmes accédèrent pendant la guerre à des postes en vue qui leur conféraient d'importantes responsabilités. Le sommet du pouvoir, pour les femmes engagées dans les forces armées canadiennes, était la direction de l'un des services féminins. En 1944, ces commandements étaient assumés par l'officier d'escadre Willa Walker, officier supérieur du CARC, Section féminine; par le colonel Margaret Eaton, directrice du CWAC, et par le commandant Adelaide Sinclair, directrice du WRCNS. Dans l'Administration civile, des femmes accédèrent à des postes de commande dans les services féminins relevant des ministères fédéraux liés à la conduite de la guerre. Ainsi, Fraudena (Mme Rex) Eaton fut placée à la tête de la Division féminine du Service national sélectif, au ministère du Travail, et Nell (Mme W.E.) West fut directrice des Services bénévoles féminins, au ministère des Services nationaux de guerre. Certains postes attribués aux femmes dans l'Administration publique correspondaient à des activités que l'on considérait comme l'apanage de leur sexe. La femme se chargeait souvent des achats pour la maison et la famille; voilà sans doute pourquoi, au ministère de l'Agriculture comme à la Commission des prix et du commerce en temps de guerre, on nomma une femme à la tête de la division des consommateurs (Laura Pepper, chef de la Section des consommateurs au ministère de l'Agriculture, et Byrne Hope Sanders, directrice de la Consommation à la Commission des prix et du commerce en temps de guerre). Ces dirigeantes étaient le plus souvent issues de l'élite de la société canadienne; elles-mêmes ou leur époux avaient généralement fait leur marque dans une profession libérale ou dans le monde des affaires; dans bien des cas, elles avaient déjà travaillé dans la Fonction publique. La guerre amena aussi les médias à exploiter davantage les talents des femmes: certaines d'entre elles, écrivains, journalistes de la radio ou photographes, s'acquittèrent de tâches spéciales en vue de mobiliser leurs soeurs pour l'industrie de guerre, les forces armées et les services bénévoles.
Émancipation temporaire
Certains, voyant qu'un petit nombre de femmes s'étaient élevées à des postes de direction, que d'autres remplissaient des fonctions traditionnellement réservées aux hommes et que les femmes en général apportaient une contribution d'envergure à l'effort de guerre, crurent que le conflit mondial avait enfin «émancipé» les femmes. En 1943, le lancement solennel d'un navire que des travailleuses avaient aidé à construire «depuis les premiers boulons et les premières tôles jusqu'au dernier coup de pinceau et à la dernière pièce de cuivre poli» amena sous la plume de la journaliste Lotta Dempsey ces lignes enthousiastes:
À l'occasion de ce lancement historique, les femmes donnaient aussi le départ de la dernière étape...du grand mouvement qui les propulse dans l'industrie, sur un pied de parfaite égalité avec les hommes.
En 1943, le Service national sélectif déclarait que la guerre avait «fini par entraîner la complète émancipation des femmes». En effet, on assistait apparemment à l'égalisation des rôles de l'homme et de la femme dans la société. Ce phénomène se traduisait cependant bien plus par une «masculinisation» des rôles de la femme que par une «féminisation» des rôles de l'homme. L'effort de guerre poussa certaines femmes dans des domaines jusque-là accaparés par les hommes, mais non l'inverse. Les femmes se mirent au volant des camions; les hommes n'allèrent pas travailler dans les garderies. La mode suivit le même cours: la femme put désormais porter le pantalon, mais l'homme n'adopta aucun article de vêtement traditionnellement féminin. Beaucoup de Canadiens s'inquiétaient de voir les femmes ressembler de plus en plus aux hommes. Un sondage d'opinion effectué en 1943 révéla que l'opposition à l'entrée des femmes dans les forces armées venait largement de ce qu'on craignait qu'elles n'y perdent leur féminité et leur sens moral.
De retour au foyer et à la famille
On s'efforçait d'apaiser ces craintes en assurant aux femmes qui postulaient un emploi dans l'industrie de guerre que le travail qui leur serait confié n'affecterait en rien leur féminité, mais accélérerait certainement le retour des soldats canadiens. De même, les agents des relations publiques des forces armées garantissaient aux recrues qu'on ne leur demanderait rien qui soit contraire à leur féminité, et que le fait d'être engagées dans l'armée ne les empêcherait pas de fréquenter des jeunes gens. La publicité patriotique des grandes entreprises établies au pays félicitait les Canadiennes de se lancer dans des domaines non traditionnels, tout en leur promettant que l'on reviendrait à la normale au retour de la paix. Les planificateurs de l'après-guerre prévoyaient eux aussi que la plupart des femmes, le conflit terminé, retourneraient au foyer ou dans les secteurs d'emploi qu'elles occupaient traditionnellement. La demande d'aide domestique en provenance des milieux relativement aisés survint justement comme l'on prédisait un fort taux de chômage chez les militaires et les travailleuses de guerre licenciées; en 1944-1945, on multiplia les propositions visant à élever le statut des employées de maison.
Tout compte fait, c'est la situation dans les forces armées qui démontre de la manière la plus frappante le peu d'importance que l'on attribuait, après la Seconde Guerre mondiale, à la présence des femmes dans le secteur public. On assista au cours de 1946 à la dissolution des trois services féminins, l'aviation retenant seule un petit noyau d'officiers d'ordonnance sous l'égide de son service médical. Il fallut la guerre de Corée, dans les années 1950, pour que l'on décide à nouveau d'enrôler des femmes dans les troupes régulières; l'aviation eut recours à cette mesure en 1951, l'armée de terre en 1954, et finalement la marine en 1955. L'expérience de la Seconde Guerre mondiale illustre clairement la règle du dernier engagé, premier licencié, appliquée non seulement à certaines femmes, mais à presque tout un groupe de femmes. Il apparut alors que les femmes pouvaient servir de main-d'oeuvre de réserve tout aussi bien pour les forces armées que pour le marché civil.
Les femmes qui avaient servi dans l'armée canadienne ne furent pas démobilisées sans indemnité. Elles étaient admissibles, au même titre que les hommes, à presque tous les éléments du généreux programme de réadaptation des anciens combattants. La principale différence venait de ce qu'elles n'avaient constitué qu'une petite partie des forces armées, et qu'elles se trouvaient donc bien moins nombreuses que les hommes à pouvoir profiter des avantages offerts.
Beaucoup de facteurs contribuèrent, dans la société d'après-guerre, à réduire les possibilités d'emploi pour les femmes et à ramener ces dernières à des postes où elles seraient subordonnées aux hommes, et non en concurrence avec eux. Il faut compter d'abord le rétablissement de la primauté économique de l'homme, et du rôle de l'époux comme soutien de famille. On n'assista pas seulement à la disparition des garderies financées par l'État; bien des secteurs se fermèrent de nouveau à la femme mariée. Ainsi, une circulaire de la Fonction publique datée du 17 novembre 1945 appelait la remise en vigueur de la politique discriminatoire d'avant-guerre à l'endroit des femmes mariées, selon laquelle toute employée de la Fonction publique devait remettre sa démission au moment de son mariage. De même, les quelques femmes qui avaient appris des métiers non traditionnels furent invitées à laisser la place aux hommes revenant d'outre-mer.
Après des années de lutte et d'incertitude, beaucoup de Canadiens, hommes et femmes, attendaient avec le retour de la paix, la reprise d'une vie «normale». Cette vision ne retenait rien de l'avidité et du désespoir qu'avait engendrés la crise économique. Faite plutôt d'agréables souvenirs, imaginant un avenir confortable, centré sur le foyer, elle tendait au romanesque et au conventionnel. La propagande massive de la presse et du clergé, des annonceurs d'appareils ménagers et des conseillers de placement jouait sur le besoin humain de sécurité et d'affection pour façonner ce rêve suscité par la guerre; partout l'on proclamait que la femme se devait d'abord au foyer et à la famille.
Étant donné les pressions et les obstacles renouvelés qui marquèrent les années suivant le conflit, il est difficile de déterminer précisément dans quelle proportion les femmes qui avaient obtenu un emploi rémunéré pendant la guerre choisirent de le quitter d'elles-mêmes la paix revenue. Les études de l'époque arrivèrent à des conclusions contradictoires. Sur la base de questionnaires remplis par des travailleuses de guerre et d'entrevues avec des employeurs et des spécialistes du monde des affaires, le Sous-comité chargé d'étudier les problèmes que connaîtraient les femmes après la guerre, créé par le gouvernement fédéral en 1943, estima que de 45 à 55 pour 100 des 600 000 femmes qui étaient entrées sur le marché du travail depuis 1939 répondraient «tout naturellement à l'appel du mariage, du foyer et de la vie familiale», et laisseraient donc leur emploi la guerre terminée. Par contraste, une enquête menée par le ministère du Travail en 1944, auprès des civils, sur les projets de 19 710 hommes et de 10 135 femmes, révéla que 28 pour 100 des femmes comptaient abandonner leur emploi après la guerre en vue de se consacrer à leur foyer, mais que 72 pour 100 d'entre elles voulaient demeurer sur le marché du travail. Les revues féminines de l'époque reproduisirent les propos de certaines femmes qui se montraient peu enthousiastes à la perspective de renoncer à la formation professionnelle et aux possibilités d'emploi que la guerre leur avait offertes. Une femme de Winnipeg qui avait servi dans les forces armées écrivit dans le Canadian Home Journal, en avril 1945, qu'on ne pouvait pas plus renvoyer les femmes au foyer que «remettre un poussin dans sa coquille»; cela, expliquait-elle, «ne peut se faire sans détruire l'âme, le coeur ou l'esprit». Toutefois, la femme dont la lettre remporta les honneurs du concours organisé par le National Home Monthly, en 1945, sur le sujet «S'il y a un emploi pour vous dans l'industrie à la fin de la guerre, le voulez-vous?» exprimait une préférence très nette pour la vie au foyer. «J'aimerais que l'on sache bien une chose,» écrivait-elle, «c'est que je n'ai pas l'impression de me sacrifier pour tenir la maison. J'ai toujours voulu par-dessus tout un mari et un foyer à moi.»
Les restrictions imposées après la guerre à l'emploi rémunéré des femmes et les efforts déployés pour les convaincre de retourner au foyer produisirent l'effet escompté. La proportion des femmes sur le marché du travail, qui était passée de 24,4 pour 100 en 1939 à un sommet de 33,5 pour 100 en 1944, commença à descendre en 1945 et dégringola l'année suivante pour n'atteindre plus alors que 25,3 pour 100. Elle fut à son point le plus bas en 1954: 23,6 pour 100 (il fallut attendre 1966 pour qu'elle revienne à son niveau de 1945).
Pouvons-nous dire que la guerre «émancipa» les femmes ou éleva leur statut? Cela paraît douteux, si par ces termes nous entendons une réorganisation de la société qui instaure un partage vraiment égal des pouvoirs et des responsabilités entre hommes et femmes, dans les sphères publique et privée. L'accroissement des possibilités d'emploi offertes aux femmes, pendant la guerre, n'avait pas pour cause la reconnaissance de leur droit au travail; seulement, en cette période critique où se faisait sentir une sérieuse pénurie de main-d'oeuvre, les femmes constituaient une réserve pratique, tant pour l'industrie que pour la Fonction publique. Même lorsqu'elles avaient l'occasion de gravir les échelons de l'entreprise privée ou des forces armées, les femmes ne se voyaient confier dans l'ensemble que des tâches appartenant à des domaines qui leur étaient déjà réservés, où elles ne risquaient pas d'entrer en concurrence avec les hommes.
La règle quasi sacro-sainte voulant que les femmes soient exclues ou exemptées du combat fut respectée par-dessus tout, et nul ne contesta aux hommes le monopole du port des armes. Sans doute les femmes furent-elles admises dans l'armée; elles purent exercer dans le monde civil des fonctions traditionnellement remplies par des hommes, comme la conduite de machines lourdes, ou faire leur entrée dans des secteurs qui auparavant leur étaient fermés, comme la construction navale; cependant, on imposait toujours à leur activité un cadre soigneusement délimité.
De fait, c'est par le travail bénévole, domaine traditionnellement féminin, que la plupart des femmes apportèrent leur contribution à l'effort de guerre. Elles trouvèrent amplement, dans ce vaste champ d'activité, l'occasion de mettre à profit leurs remarquables aptitudes pour l'organisation et l'administration. Dans la Fonction publique, toutefois, si élevé que fût le poste occupé par une femme, il se trouvait toujours au-dessus d'elle un homme, sinon toute une hiérarchie de supérieurs. La présence des femmes dans les secteurs du soutien et des services était certes indispensable, mais la conduite de la guerre n'en demeurait pas moins entres les mains d'une élite masculine.
La mobilisation des femmes pour l'effort de guerre constitue dans une large mesure un exemple de manipulation par l'État. La propagande patriotique joua un rôle dans le recrutement, tout comme les adoucissements fiscaux accordés aux travailleuses mariées et le financement, par l'État, de garderies destinées aux enfants dont la mère travaillait dans l'industrie de guerre. On reconnaissait bien sûr l'utilité d'une main-d'oeuvre féminine bon marché dans le secteur public, mais l'État comme la société demeuraient convaincus que la femme avait pour première fonction de mettre au monde et d'élever la prochaine génération, de tenir la maison et de créer un foyer pour l'homme au travail. Ce n'est qu'en vue de l'effort de guerre et pour la durée du conflit que l'État disposé à financer des programmes allégeant les responsabilités domestiques des femmes qui avaient besoin d'un salaire ou qui souhaitaient simplement travailler à l'extérieur. La paix revenue, le gouvernement et l'industrie mirent fin à ces programmes ou en réduisirent considérablement le budget. Les obstacles à l'entrée des femmes mariées dans le monde du travail, levés pendant la guerre, réapparurent dans de nombreux secteurs.
La grave pénurie de main-d'oeuvre que la guerre avait entraînée se régla d'elle-même avec la démobilisation. Les ex-militaires avaient la priorité dans l'emploi. Le retour d'un surplus de main-d'oeuvre et la coïncidence de l'explosion démographique avec la fermeture des garderies financées par l'État incitèrent la femme mariée dont l'époux avait un emploi à se consacrer à son rôle de mère et de maîtresse de maison. La publicité à grande échelle invitait à la consommation de produits domestiques et peignait sous un éclairage romanesque le rôle de la femme comme gardienne naturelle du foyer. On améliora le régime d'allocations familiales de façon que la mère de famille pauvre n'ait pas à travailler à l'extérieur. Cet ensemble de circonstances contribua également à persuader les jeunes femmes célibataires de se chercher un mari plutôt que de se préparer à exercer une profession ou un métier à plein temps.
Devant les bouleversements provoqués par la guerre, beaucoup de Canadiens, hommes et femmes, désiraient avec ardeur le retour à la stabilité, au sanctuaire du foyer. On estimait qu'il revenait à la femme de faire du foyer un havre de paix; cet objectif, cependant, ne convenait pas à chacune. Tout d'abord, la guerre avait enlevé à beaucoup de femmes l'homme qui était ou allait être leur mari, et près de 50 000 militaires canadiens avaient épousé des étrangères. Ensuite, lorsque reprit la production de biens de consommation, beaucoup de femmes mariées eurent besoin d'un revenu additionnel pour se procurer meubles et appareils ménagers.
La mobilisation massive des femmes pendant les années du conflit n'avait pas fait grand-chose pour leur assurer dans l'ensemble une place plus équitable dans la société d'après-guerre, ou pour adapter l'économie canadienne aux besoins de la célibataire d'un certain âge, à ceux de l'épouse ou de la mère abandonnées, ou encore de la femme dont le mari gagnait trop peu. L'assurance-chômage, instituée au Canada en 1940, allait protéger un certain nombre de femmes entrées sur le marché du travail, et quelques anciennes militaires, comme Judy LaMarsh, qui avait servi dans le CWAC, tireraient profit des allocations d'études accordées aux anciens combattants pour se lancer dans une carrière prometteuse; cependant, la grande majorité des femmes au travail continueraient d'être drainées vers les ghettos des emplois auxiliaires et mal rémunérés. Les changements de cap survenus pendant la guerre avaient laissé intacte, ou même avaient renforcé, l'image de l'homme comme chef et principal soutien de famille; le sentiment d'une dette contractée par la société envers le combattant, qui chassa les femmes des secteurs non traditionnels, consolida encore la primauté économique du mâle. La guerre n'avait pas entamé le principe d'une division du travail fondée sur le sexe, ni celui de l'autorité de l'homme sur la femme. Le féminisme avait visé notamment à l'égalité: égalité des droits et des devoirs, des possibilités et des pouvoirs; les quelques féministes qui s'étaient fait entendre au Canada pendant la guerre avaient salué avec espoir le mouvement qui semblait alors se dessiner. Sans doute pouvait-on se féliciter que les femmes du Québec aient enfin obtenu en 1940 le droit de vote aux élections provinciales. Pour ce qui regarde la plupart des autres aspects de la vie publique, toutefois, la société d'après-guerre trompa les attentes des féministes. Certaines femmes avaient acquis par leur travail de guerre une nouvelle assurance et une nouvelle vision d'elles-mêmes; beaucoup cependant devraient confiner leurs aspirations au rôle plus traditionnel qui leur était dévolu dans le monde du plastique et de la pénicilline, des livres de poche et des aliments congelés. Par ailleurs, la contribution des femmes à l'effort de guerre, dont on avait fait grand cas lorsqu'on manquait de main-d'oeuvre, glissa tranquillement dans l'oubli, où elle demeura de longues années.
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