La prΘsente carte donne α la fois l'emplacement de l'εle Bell dans la baie de la Conception et l'emplacement de cette baie par rapport α la c⌠te est de Terre-Neuve. Dans le rΘcit de sa traversΘe de l'εle de Terre-Neuve en 1822, Narrative of a Journey Across the Island of Newfoundland in 1822, William Cormack, explorateur local, voit dans la baie de la Conception ½la contrΘe la plus populeuse et la plus importante de Terre-Neuve╗. La baie doit cette distinction α son Θconomie maritime, prospΦre et variΘe. Tout au long du XIXe siΦcle, les gens de la rΘgion, en plus de la pΩche pratiquΘe dans les eaux mΩmes de la baie ou avoisinantes, bΘnΘficient de deux autres grandes ressources de la mer : au printemps, la chasse aux phoques et, en ΘtΘ, la pΩche dans les eaux c⌠tiΦres du lointain Labrador. C'Θtait lα deux entreprises incroyablement dangereuses qui, non seulement obligeaient les habitants α s'absenter pendant de longues pΘriodes, mais nΘcessitaient Θgalement beaucoup de technique et une bonne connaissance de la mer. Tant qu'ils trouvaient α vendre leurs produits, les hommes et les femmes de la baie de la Conception n'hΘsitaient pas α s'engager dans de telles aventures. En effet, ce n'est qu'au recensement de 1911 que la population de la rΘgion de Saint-Jean excΦde celle des cinq divisions historiques de la baie : Harbour Main, Port de Grave, Harbour Grace, Carbonear et Bay de Verde. C'est en grande partie des petits pΩcheurs hardis de la rΘgion de la baie de la Conception qu'est nΘe la collectivitΘ miniΦre de Bell Island.