Pendant de nombreuses annΘes a Bell Island, la journΘe sportive du 15 ao√t, Θtait le principal ΘvΘnement social de l'ΘtΘ. MΩme si c'Θtait lα une occasion de rΘjouissance locale, l'╔glise menait la barque, dans la pure tradition des petit villages de pΩcheurs. Pendant longtemps, le promoteur de cette journΘe et de beaucoup d'autres ΘvΘnements reliΘs α la vie sportive de la ville sera Monseigneur G.F. Bartlett, qui a travaillΘ dans l'εle sans arrΩt pendant plus de trente-deux annΘes. Mais avec le temps, l'augmentation de la population locale accroεt les problΦmes auxquels se heurte l'╔glise pour diriger la vie sociale de l'εle. D'un autre c⌠tΘ, la population comptant sur l'initiative du clergΘ, cela permet α l'╔glise de bΘnΘficier de la prospΘritΘ due α l'industrie miniΦre. Un aspect caractΘristique de la vie dans l'εle α la fin des annΘes trente Θtait le versement d'une dεme de 2 pourcent prΘlevΘe sur le salaire des travailleurs et remise aux diverses confessions. Cette contribution Θtait facultative, mais subissait nΘanmoins une forte pression sociale. En fait, l'Θconomie fondΘe sur les espΦces sonnantes dans cette nouvelle Φre industrielle a peut-Ωtre, α l'origine, renforcΘ le r⌠le sΘculier traditionnel des ╔glises de Terre-Neuve. Chose certaine, le clergΘ a rivalisΘ fortement avec l'Θlite administrative et les chefs politiques et syndicaux pour une place sociale proΘminente dans l'εle.