Il existait de nombreuses associations ethniques ê Toronto, et la LoyalOrange Association Ätait une de celles-ci. ReprÄsentant surtout les protestants irlandais, elle remontait aux annÄes 1820. Cet ordre, qui tirait son origine des conflits religieux en Irlande, manifestait de l'hostilitÄ ê l'endroit des catholiques et cela se traduisait parfois par des Ämeutes et des actes de violence. Cette attitude n'Ätait pas typique de la plupart des associations ethniques de Toronto. NÄanmoins, les Orangistes procuraient ê leurs membres un appui moral et financier quand ils en avaient besoin. Les confrÅres se tenaient comme les membres d'une famille unie pendant les moments difficiles. MÉme si la bourgeoisie Ätait reprÄsentÄe dans certaines confrÄries, la plupart des Orangistes appartenaient ê la classe ouvriÅre.
L'ordre Ätait particuliÅrement fort ê Toronto, qui Ätait connue comme ╟la Belfast canadienne╚. ╦ Toronto, ceux qui Ätaient ê la tÉte des Orangistes Ätaient souvent les mÉmes que ceux qui Ätaient ê la tÉte des syndicats et beaucoup de membres des syndicats participaient chaque annÄe, le 12 juillet, au dÄfilÄ des Orangistes. Tous les groupes ethniques de Toronto formaient des sociÄtÄs qui exerìaient des fonctions de bienfaisance analogues.
Ces trois objets constituent un symbole des croyances en les rites et traditions de l'ordre des Orangistes. Le col du Grand Lodge datant d'environ 1890 ne fut portÄ que seulement lors des cÄrÄmonies rituelles et des parades. Cet objet, ainsi que d'autres semblables, font partie intÄgrante de l'atmosphÅre de grand apparat qui rÄgnait au sein de l'Ordre. Cet insigne de parade fut utilisÄ seulement durant le dÄfilÄ traditionnel du 12 juillet, afin de cÄlÄbrer l'anniversaire de la bataille du Boyne. ╦ noter, King Billy (Guillaume d'Orange), le vainqueur du combat, est reprÄsentÄ ici ê cheval. Le troisiÅme article est un certificat d'induction, Ämis par la seule confrÄrie qui prÖnait la tempÄrance ê Toronto; celui-ci ajoute au reste du patrimoine des Orangistes, une croyance en l'abstinence d'alcool. Tous ces objets tÄmoignent grandement de la nature et de la richesse de la culture matÄrielle, venant augmenter les idÄes, les traditions et les croyances des Orangistes appartenant ê la classe ouvriÅre de Toronto.
