Les hommes de chantier qui cherchaient du travail affluent dans les hÖtels et les tavernes d'Ottawa pour y attendre l'arrivÄe des contremaötres des compagnies qui viennent embaucher les hommes pour la saison. Le nombre de travailleurs nÄcessaires ê chaque chantier dÄpend de la superficie de la zone de coupe. Au coeur de tout camp se trouve la cabane du chantier. Elle hÄberge entre 30 et 135 hommes et mesure 35 pieds sur 40. Le chantier porte habituellement le nom du contremaötre sur qui repose entiÅrement la charge des opÄrations du chantier. Il a sous ses ordres le commis qui s'occupe des registres et de la coupe du bois, un mesureur qui inspecte et classe le bois, le cuisinier et les hommes du chantier.
La plupart des hommes de chantier et des "raftsmen" sont des Canadiens franìais. Ils doivent leur emploi ê leur habiletÄ, ê leur fidÄlitÄ et ê leur diligence. Dans les annÄes 1820, des immigrants irlandais viennent s'ajouter ê la main-d'oeuvre de la VallÄe. On les embauche ê meilleur marchÄ que les Canadiens franìais et, une fois le canal Rideau terminÄ, un bon nombre d'entre eux affluent ê Bytown pour se trouver un emploi. Certains se mettent ê couper du chÉne dans l'ouest du QuÄbec o¥ on les appelle les "chÉneurs" (coupeurs de chÉne) ou, en anglais populaire, "Shiners".
Source: MinistÅre des Ressources naturelles de l'Ontario