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Text File  |  1996-06-20  |  2KB  |  13 lines

  1. Officiers.  
  2.  
  3.      Pendant la premiÅre moitiÄ du XVIIIe siÅcle, il n'existait pas de rÅglement prescrivant un uniforme dÄterminÄ pour les officiers des compagnies franches. De fait, leur costume Ätait une version amÄliorÄe de celui qu'on remettait aux soldats. Comme chaque officier fournissait le sien, la qualitÄ du tissu et de la coupe dÄpendait de ses moyens financiers. L'officier se reconnaissait, en plus de l'esponton, ê son hausse-col. Cette piÅce d'argent ou d'or tirait son origine d'un ÄlÄment d'armure qui s'Ätait portÄ jadis pour protÄger la gorge. Enfin, les officiers Ätaient ordinairement coiffÄs d'une perruque, mais ils ne la poudraient pas comme le faisaient les autres reprÄsentants masculins de la classe supÄrieure.
  4.  
  5.      Ces militaires Ätaient souvent fils ou petits-fils d'officiers qui avaient fait carriÅre dans la colonie, leurs pÅres ou leurs grands-pÅres Ätant arrivÄs de Terre-Neuve ou d'Acadie avec la garnison originale, ou peu aprÅs. âtant donnÄ leur rang, ils estimaient avoir le droit et l'obligation de maintenir certains privilÅges ainsi qu'un mode de vie raffinÄ. NÄanmoins, comme il fallait faire venir de France presque tous les articles de luxe, il co₧tait extrÉmement cher de mener ê Louisbourg le mÉme train de vie qu'en Europe. Aussi, en vue d'arrondir leurs revenus, certains officiers s'occupÅrent-ils d'entreprises commerciales, avec des rÄsultats divers.
  6.  
  7.      Le prix de l'uniforme d'un soldat Ätait dÄduit directement de sa solde, mais les hommes avaient encore besoin d'autres produits susceptibles de rendre leur vie ê Louisbourg plus supportable. Selon les rÅglements militaires de l'Äpoque, il incombait aux officiers de fournir ces articles. Le montant des achats, y compris des boissons alcoolisÄes, Ätait Ägalement dÄduit de la solde. Comme celle-ci Ätait peu ÄlevÄe, les officiers ne rentraient pas toujours dans leurs fonds. On accusa les officiers, ê diverses reprises, de forcer les soldats ê leur remettre le supplÄment qu'ils gagnaient aux travaux de construction, mais sans jamais rien prouver. MalgrÄ leur frÄquentation assidue des cantines, les hommes Ätaient rarement sans argent pour visiter l'un des cabarets de la ville ou pour ajouter un repas ê leurs rations quotidiennes.
  8.  
  9.      Source:   Volontaires de la forteresse de Louisbourg
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