Le tambour Θtait un personnage important du monde militaire au XVIIIe siΦcle. Par le battement des tambours, les officiers communiquaient des ordres α leurs hommes, en particulier au cours d'une bataille ou d'une marche. Lorsque les troupes Θtaient α la caserne, certaines batteries Θtaient exΘcutΘes chaque jour α des moments prΘcis. Ces signaux, en plus d'indiquer α la garnison qu'il Θtait temps d'accomplir telle activitΘ, servaient aussi d'horloge α la population civile, qui s'accoutumait α ces battements rΘguliers.
Le tambour portait un uniforme qui le distinguait du reste des troupes, afin d'Ωtre aisΘment reconnu sur le champ de bataille. L'uniforme du tambour des compagnies franches ressemblait beaucoup α celui du canonnier, sauf qu'il Θtait ornΘ de plusieurs mΦtres de galon, ce qui lui valait d'Ωtre appelΘ la ½livrΘe du Roi╗. Chez le tambour-major, Θquivalent d'un sergent pour les tambours, cet insigne Θtait encore plus ΘlaborΘ. Les caisses Θtaient de grande taille: elles mesuraient en effet 61 cm de hauteur par 46 α 61 cm de diamΦtre. Celles des compagnies franches Θtaient peintes en bleu et dΘcorΘes de fleurs de lis couleur or. Les fonds Θtaient formΘs de peaux de chΦvre ou de veau. Comme ces cuirs deviennent trΦs flasques par temps humide, il devait Ωtre souvent difficile, α Louisbourg, de rΘussir les roulements voulus. Cette aquarelle, exΘcutΘe vers 1720, a ΘtΘ reproduite dans la revue Neptunia (122).
Source: BibliothΦque du MusΘe canadien de la guerre, division du MusΘe national de l'Homme