Des cartes de ville et des annuaires comme celui-ci sont de bonnes indications de croissance urbaine. En 1819, la ville de MontrÄal est suffisamment grosse pour permettre ê Thomas Doige de rÄdiger un annuaire. Il y inscrit les noms des familles, des artisans et des entreprises, et il dÄcrit les rues principales et les Ädifices pour le bÄnÄfice des visiteurs. BientÖt, QuÄbec et York suivent le mouvement; au milieu du siÅcle, des annuaires sont publiÄs assez frÄquemment.
Ces guides sont de vÄritables petites mines de renseignements. On y retrouve les occupations des gens, la distribution de la population, et quelquefois, les activitÄs sociales des citadins. Au fur et ê mesure, ces livres sont devenus des reflets d'une fiertÄ civique, ou du ╟boasting╚, terme employÄ par les auteurs qui dÄcrivaient la prospÄritÄ, le progrÅs et les perspectives d'avenir de leur propre communautÄ urbaine.