AprΦs l'Θtablissement, en 1933, de la dictature nazie en Allemagne commenτa une persΘcution systΘmatique des Juifs, persΘcution qui devait s'Θtendre aux opposants politiques du rΘgime hitlΘrien. Les Juifs comme les Allemands libΘraux se mirent α quitter l'Allemagne, o∙ leurs emplois et mΩme leurs vies se trouvaient menacΘs; aussi, quand Hitler s'empara de l'Autriche et de la TchΘcoslovaquie, le filet de rΘfugiΘs devint un flot. Les pays dΘmocratiques d'Europe et d'AmΘrique se virent suppliΘs d'admettre les rΘfugiΘs sans toit et sans travail, ce qui leur Θtait difficile alors qu'ils comptaient dΘjα des centaines de milliers de leurs propres citoyens au ch⌠mage. Ils firent nΘanmoins ce qu'ils purent. Le bilan du Canada, malheureusement ne se range pas parmi les meilleurs, et relativement peu de rΘfugiΘs vinrent dans ce pays. Ceux qui le firent apportΦrent une prΘcieuse contribution α la vie canadienne. Le scientifique allemand Gerhard Herzberg, par exemple, perdit sa situation en Allemagne parce que sa femme Θtait juive et il rΘussit finalement α trouver un emploi α l'UniversitΘ de Saskatchewan qui connaissait alors de grosses difficultΘs financiΦres. Herzberg connut ensuite une carriΦre brillante et devint le premier Canadien α gagner le Prix Nobel de chimie, en 1971. Cette photo montre des femmes de rΘfugiΘs juifs travaillant dans l'Edenbridge Colony de Saskatchewan en 1939.