Les ConfÄrences impÄriales qui se tinrent tous les trois ou quatre ans pendant l'Entre-deux-guerres soulignÅrent, en dÄpit des plus grands efforts de l'isolationniste Skelton, que le Canada tenait ê demeurer dans l'Empire britannique. Cet Empire avait jadis ÄtÄ comparÄ ê un gÄant atteint de la goutte, qui avait trop grandi dans tous les sens et qui se mettait ê hurler de douleur chaque fois qu'on touchait un point vulnÄrable. Mais, dans les annÄes vingt, l'Empire semblait encore, au moins extÄrieurement, fort et impressionnant, et les ConfÄrences impÄriales fournissaient une excellente occasion de dÄmontrer l'unitÄ sans cesse renouvelÄe des nations britanniques. Cette caricature, dans le magazine anglais Punch, montre l'importance que beaucoup d'Anglais continuaient ê attacher aux rapports avec leurs anciennes colonies. En se conciliant les ╟dominions╚ (c'est ainsi qu'on appelait les parties de l'Empire qui avaient un gouvernement autonome), le Gouvernement britannique espÄrait s'assurer leurs bonnes grëces et britannique concÄda que la Grande-Bretagne et les dominions Ätaient ╟des communautÄs autonomes au sein de l'Empire britannique, ê ÄgalitÄ de droits, aucune n'Ätant subordonnÄe ê l'autre au point de vue intÄrieur ou extÄrieur, mais toutes Ätant unies par une fidÄlitÄ commune (allÄgeance) envers la Couronne et en tant que membres du British Commonwealth of Nations.╚
Source: Punch or the London Charivari, 1er dÄcembre 1926