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871 lines
THERMIQ 1.00 Copyright (c) 1995-1997, Jean NOEL - Tous droits réservés
==============================================================================
Manuel THERMIQ - V1.00
==============================================================================
Sommaire
--------
Chap. 1 : Présentation du logiciel
Chap. 2 : Présentation de l'équation de la chaleur
Chap. 3 : Principe de fonctionnement du logiciel
Chap. 4 : Traitement des maillages
Chap. 5 : Conversion d'un maillage en cas de calcul
Chap. 6 : Affectation des paramètres des milieux
Chap. 7 : Imposition des conditions aux limites
Chap. 8 : Exécution du calcul
Chap. 9 : Visualisation des résultats
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU LOGICIEL
-------------------------------------
1-1 DOMAINE D'APPLICATION
Ce logiciel permet d'effectuer des calculs de thermique dans des configurations
2D ou 3D axisymétriques. Les calculs sont effectués en stationnaire,
c'est-à-dire sans évolution temporelle du problème.
Les modes de transfert de chaleur pris en compte sont la conduction et la
convection. Les transferts radiatifs sont ignorés dans cette version.
1-2 LIMITATIONS DU LOGICIEL
Le logiciel est défini pour traiter l'équation de la chaleur : toute
l'interface est donc calibrée pour ne traiter que cette équation.
De plus, comme cette version du logiciel est destinée à l'utilisation dans
les 640 Ko de mémoire d'un ordinateur standard, des limitations sont imposées
aux nombres maximum d'éléments pouvant composer un maillage, à savoir :
┌───────────────────────────────┬────────────────┐
│ Nombre de ... │ Valeur maximum │
├───────────────────────────────┼────────────────┤
│ domaines │ 8 │
│ noeuds │ 1000 │
│ éléments │ 2000 │
│ arêtes internes │ 300 │
│ noeuds-frontière │ 400 │
│ noeuds sur arêtes internes │ 400 │
├───────────────────────────────┼────────────────┤
│ taille de stockage maximum │ 28000 │
└───────────────────────────────┴────────────────┘
1-3 SPECIFICATIONS DU MATERIEL
Configuration matérielle souhaitable :
1) souris : l'utilisation d'une souris est quasiment obligatoire
2) disque dur : pour le logiciel : environ 1.8 Mo pour lui seul
pour chaque cas de calcul : entre 50 Ko et 400 Mo
3) écran : gestion des écrans EGA, CGA, VGA, Hercule.
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L'EQUATION DE LA CHALEUR
-----------------------------------------------------
2-1 GENERALITES SUR LES TRANSFERTS DE CHALEUR
Les deux modes de transfert de chaleur pris en compte par cette version du
logiciel sont la conduction et la convection.
Conduction
----------
Le mécanisme de ce transfert est lié à l'agitation moléculaire.
Il intervient lorsqu'existe un gradient de température, c'est-à-dire une
différence de température entre deux points d'un même milieu. Le flux de
chaleur est la quantité de chaleur qui transite entre ces deux points.
Ce flux s'exprime en fonction du gradient de température et il est paramétré
par le coefficient k de conductivité thermique, que l'on obtient
en consultant les tables de caractéristiques des matériaux (cf 2.4.2).
La conduction est le mode principal de transfert lorsqu'il n'existe pas de
mouvement d'ensemble du milieu (cas par exemple d'un solide) et lorsque
le rayonnement peut être négligé.
Convection
----------
Ce mode de transfert est lié à un mouvement d'ensemble du milieu.
Il intervient dans les fluides.
Transfert entre un milieu solide et un milieu fluide
----------------------------------------------------
Le transfert d'énergie intervenant le long d'une surface solide dans un
milieu fluide en mouvement par rapport à cette surface est pris en compte
par l'intermédiaire d'un coefficient d'échange h. Ce coefficient h dépend
de plusieurs facteurs, dont la vitesse du fluide, les dimensions de la surface
d'échange et surtout du mode de convection (libre, forcée, etc.., cf 2.4.3).
2-2 DEFINITION DES OPERATEURS
L'équation présentée plus loin fait appel à des opérateurs mathématiques,
dont les définitions suivantes sont données pour mémoire :
Divergence d'un vecteur (opérateur "div") :
dU dV
div(V) = -- + --
dx dy
Gradient d'un scalaire (opérateur "grad") :
dT dT
grad(T) = ( -- , -- )
dx dy
2-3 DEFINITION DES UNITES
Température Kelvin (K)
le degré Celsius (°C) peut également être utilisé :
T(K) = T(°C) + 273.15
Longueur mètre (m)
Energie Joule (J)
Puissance Watt (W)
2-4 EQUATION DE LA CHALEUR
2-4-1 L'EQUATION DE LA CHALEUR
Contexte d'utilisation : tout problème où seule la température intervient et
où les coefficients sont des constantes
Mode d'utilisation : stationnaire
cartésien ou axisymétrique
Système d'équation :
Q - div(q) = 0 avec q = - k*grad(T)
T : température (en Kelvin)
q : le flux de chaleur (en W/m/K)
Q : terme de production interne d'énergie
k : conductivité thermique (en W/m/K)
La température se donne normalement en Kelvin (K),
mais le degré Celsius (°C) peut être utilisé :
T(en Kelvin) = T(en degré °C) + 273.15
Coefficients paramétrables :
Q terme de production interne d'énergie (en W/m3)
k conductivité thermique (en W/m/K)
Ces deux coefficients sont des constantes.
2-4-2 ORDRE DE GRANDEUR DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE
Ce coefficient prend des valeurs différentes selon les matériaux envisagés :
┌─────────────────────────┬────────────────────────┐
│ Matériau │ Conductivité thermique │
├─────────────────────────┼────────────────────────┤
│ Gas │ de 0.02 à 0.2 │ en W/m/K
│ Liquide │ de 0.2 à 8 │
│ Huile │ 0.2 │
│ Eau │ 0.7 │
│ Isolants │ de 0.7 à 8 │
│ solides non-métalliques │ de 0.4 à 70 │
│ Plastique │ 0.4 │
│ Alliages │ de 10 à 300 │
│ Métaux purs │ de 50 à 600 │
└─────────────────────────┴────────────────────────┘
2-4-3 ORDRE DE GRANDEUR DES COEFFICIENTS D'ECHANGE
Les valeurs des coefficients d'échange (en W/m²/K) dépendent des fluides
concernés et des modes de transfert :
┌─────────┬──────────────────┬───────────────────┬────────────────────────────┐
│ │ Convection libre │ Convection forcée │ Convection avec ébullition │
├─────────┼──────────────────┼───────────────────┼────────────────────────────┤
│ Gas │ de 2 à 25 │ de 25 à 50 │ │
│ Liquide │ de 50 à 1000 │ de 50 à 20000 │ de 2500 à 100000 │
└─────────┴──────────────────┴───────────────────┴────────────────────────────┘
2-5 CONDITIONS AUX LIMITES
Sur les éléments de bord du domaine de calcul, il est possible d'imposer soit
des valeurs de température soit des valeurs de flux. Dans tous les cas,
seules des impositions de conditions aux limites constantes sont possibles.
Pour le mode opératoire, voir le chapitre 7.
2-6 EXEMPLES
Ces exemples illustrent les capacités du logiciel et servent de démonstration.
Ils portent sur des problèmes stationnaires, en 2D ou en 3D axisymétrique.
Quatre exemples sont présentés :
1) Cas d'un plancher chauffant
2) Cas d'un cylindre de motocyclette
3) Cas d'un composant électronique
4) Cas d'un igloo sur la banquise
NB : Dans ce manuel simplifié, on ne présente ni le détail des exemples ni les
tracés de résultats.
EXEMPLE "PLANCHER"
Un plancher d'habitation est traversé par des canalisations dans lesquelles
circulent de l'eau chaude (plancher chauffant). Pour déterminer le champ
de température dans ce plancher, on considère une portion de 80 cm de long
(et de 10 cm d'épaisseur) contenant un trou dans lequel passe une canalisation
d'eau chaude. Ce trou est situé au centre de la portion de plancher, et
son rayon est de 1.5 cm. La conductivité thermique du béton de 1.5 W/m/K.
Le flux d'énergie est de 500 W/m² (ce qui, compte-tenu du diamètre du trou,
donne une puissance de 47,1 Watts par mètre de canalisation).
Le coefficient d'échange des parois de béton en contact avec l'air
vaut 3 W/m²/K et les températures de référence pour les parois inférieures
et supérieures respectivement 20 et 15 °C.
PROBLEME : déterminer le champ de température et la température maximum.
REPONSE : la température maximum est de 43.1 °C.
EXEMPLE "CYLINDRE"
Un cylindre de motocyclette est entouré par une enveloppe en aluminium
portant des ailettes, chargée d'assurer un bon refroidissement. La
conductivité de l'aluminium est de 186 W/m/K. La température sur la surface
intérieure de cette enveloppe est de 500 K, tandis que le coefficient d'échange
et la température de référence (celle assez loin du cylindre) valent
respectivement 50 W/m²/K et 300 K.
PROBLEME : déterminer le champ de température et le flux de chaleur
REPONSE : le flux de chaleur est 701 W.
EXEMPLE "PUCE_CPU"
Un composant électronique (puce) est intégré dans un carte et est retenu par
ses "pattes" métalliques qui s'insèrent dans la carte. Ses dimensions sont de
40 mm de long, 10 mm de large et 5 mm de haut. La carte (support) possède
une épaisseur de 4 mm.
La puissance qu'il dissipe est de 10 Watts, soit 5000000 W/m3.
La conductivité de son matériau est de 3 W/m/K, celle des "pattes" de 330 W/m/K
et celle du support (carte) de 0.7 W/m/K.
Les coefficients d'échange puce/air valent 100 W/m²/K sauf entre les
pattes et la puce où ils valent 20 W/m²/K. Les transferts entre les surfaces
solides en contact sont tels que l'on considère qu'il y a continuité des
températures.
PROBLEME : il s'agit de calculer la température maximum dans la puce.
REPONSE : 85.2 °C.
EXEMPLE "IGLOO"
Un igloo, considéré comme une hémisphère, est formé d'une couche de glace
de 50 cm d'épaisseur. L'intérieur de cet igloo est de diamètre 1.8 m.
Cet igloo est situé sur la banquise, dont les caractéristiques physiques sont
les mêmes que celle de la glace de l'igloo.
Les coefficients d'échange des parois intérieures et du sol sont de 6 W/m²/K,
tandis que celui des parois extérieures est de 15 W/m²/K.
La conductivité thermique de la glace est de 0.15 W/m/K. La température de
la glace et de l'air extérieur est de -20 °C, "assez loin" de l'igloo.
PROBLEME : il s'agit d'estimer la température dans l'igloo, sachant que des
esquimaux s'y trouvent et dégagent une énergie de 320 W (soit 26.2 W/m3).
Pour cela, on prendra une conductivité thermique de l'air dans l'igloo
égale à 100 W/m/K, pour bien répartir la température dans l'espace interieur.
REPONSE : T = 15.4 °C (il s'agit là d'une température obtenue après un grand
laps de temps, après obtention de l'équilibre therm.)
CHAPITRE 3 : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU LOGICIEL
---------------------------------------------------
3-1 STRUCTURE DE L'APPLICATION
L'application est structurée selon l'enchaînement des opérations à réaliser
pour traiter un cas de calcul, c'est-à-dire un projet.
Définition d'un projet : un projet regroupe l'ensemble des données et des
résultats correspondant à l'éxécution d'un calcul. Un projet est associé à un
cas de calcul, c'est-à-dire à un ensemble composé d'une géométrie couplée à des
conditions aux limites.
Un projet s'identifie par son nom, formé d'au plus 8 caractères.
Pour une étude paramétrique, il est nécessaire de créer autant de projets que
de séries de valeurs des paramètres de test (on procédera alors par recopie).
3-2 FONCTIONNEMENT
Les menus s'enchaînent selon le déroulement du traitement d'un cas de calcul.
Ils sont regroupés en différentes catégories, dont les définitions sont :
Menu général : regroupe les grandes opérations de traitement à effectuer
pour réaliser de bout en bout un calcul et son exploitation.
le menu général est affiché au lancement.
Menu principal : c'est le menu qui présente les principales opérations
d'un traitement général. Ce type de menu apparaît après
le choix d'une option du menu général.
Menu secondaire : apparaît après le choix d'une option d'un menu principal.
3-2-1 DEFINITION DES TOUCHES ET FONCTIONNEMENT DE LA SOURIS
Les touches suivantes ont des actions spécifques :
FIN 1) termine et valide l'opération en cours
ENTREE (ou RETURN) 1) termine et valide l'opération en cours
2) en mode de saisie, fait passer au champ suivant
Echappement 1) termine et annule l'opération en cours
2) retour au menu précédent
Touches de direction 1) remplacement de la souris dans les menus
2) pour déplacer de la mire dans le sens de la flèche
Touches de fonction 1) F3 : inversion des couleurs en cas de recopie d'écran
2) F5 : saisie manuelle du rectangle de "zoom"
3) F6 : "zoom arrière" dans le cas d'un recadrage
PageUp/PageDown 1) permet de passer d'un écran de saisie à un autre
Touche "<>" 1) permet de passer du mode d'introduction des coordonnées
d'un point à la souris au mode de saisie manuelle
Touche de tabulation 1) en cas de saisie manuelle des points, en remplacement
de la souris, la touche de tabulation permet de passer
de l'abscisse à l'ordonnée (et réciproquement)
3-2-2 GESTION DE LA SOURIS
Le bouton gauche de la souris correspond à la touche ENTREE (validation) et
le droit à celle d'échappement (annulation).
La souris permet le choix d'options dans les menus et le déplacement de la mire
dans la ou les fenêtres graphiques. La mire est l'intersection d'une ligne
verticale et d'une ligne horizontale visibles toutes deux en mode graphique.
La position de la mire se définit également par la donnée des coordonnées du
point : pour cela utiliser la touche "<>" (supérieur/inférieur) pour basculer
sur une saisie manuelle et ensuite se servir de la touche de tabulation.
3-2-3 FONCTION DE RECADRAGE (ZOOM)
L'option "ReCadrage" figure dans le menu "Utilitaires". Elle permet un
agrandissement d'une zone particulière du tracé ou inversement une réduction de
la figure présente à l'écran. Le ReCadrage entraine l'apparition de la mire
au centre de l'écran graphique. La définition de deux points a pour effet de
déterminer un rectangle qui délimite la portion de figure qui sera agrandie.
Si ces deux points figurent au même endroit, la figure initiale est restituée.
Les touches de fonction F5 et F6 permettent respectivement de définir un
cadrage "manuel" (saisie des positions du rectangle de cadrage au moyen
d'un tableau) et de diminuer la taille de la figure (inverse d'un zoom).
3-3 DEMARRAGE ET MENU GENERAL
Pour lancer l'application, il suffit de taper : THERMIQ.
Le traitement des maillages et la préparation d'une simulation permettent de
préparer un cas de calcul et ont respectivement pour objet de réaliser la
géométrie de calcul et d'introduire les conditions aux limites et les
différents coefficients.
L'option "Simulation" lance l'exécution du module de calcul sur le cas
de calcul précédement défini.
L'opération d'analyse des résultats consiste à visualiser à l'écran les
résultats fournis par le calcul
La gestion des fichiers a pour objet la manipulation des projets et des
fichiers de maillage (création, copie, destruction).
Le choix du projet courant permet de sélectionner le projet sur lequel le
travail va porter.
3-4 PREPARATION D'UN CAS DE CALCUL
3-4-1 PRINCIPES GENERAUX
L'enchaînement des opérations pour préparer un cas de calcul est le suivant :
1) réalisation du maillage de la géométrie
2) conversion du maillage en cas de calcul
3) introduction des coefficients du problème
4) imposition des conditions aux limites
La première opération n'est pas compliquée à partir du moment où l'on a
schématisé au préalable la géométrie sur laquelle on veut faire le calcul.
La deuxième opération consiste à transformer la maillage en un cas de calcul.
La troisième opération consiste à donner des valeurs aux coefficients
du système d'équations choisi pour traiter le problème.
La quatrième opération a pour objet de définir ce qui se passe sur les
bords de la géométrie, de façon à permettre l'obtention de la solution du
problème.
3-4-2 MENU GENERAL DE TRAITEMENT DES MAILLAGES
Il s'agit de créér la maillage. Pour cela, on dispose d'un module de
création de maillage, et d'un autre de visualisation.
3-4-3 MENU GENERAL DE PREPARATION D'UNE SIMULATION
Ce menu permet d'accéder aux fonctionnalités suivantes :
1 - Conversion d'un maillage en cas de calcul
2 - Gestion des paramètres de milieux
3 - Gestion des conditions aux limites
4 - Gestion des paramètres de simulation (choix cartésien/axisymétrique)
Un compte-rendu est effectué après chaque modification sur les conditions
aux limites ou sur les paramètres et coefficients de calcul. Il figure dans
le fichier NomProjet.CR1 du répertoire du projet en cours (cf chap. 8).
3-4-4 MENU GENERAL DE GESTION DE L'ENVIRONNEMENT
La gestion des projets consiste à manipuler les répertoires où sont rangés
les fichiers de données de chaque projet. La gestion des maillages s'applique
de la même façon au fichiers contenant les descriptifs des maillages.
GESTION DES PROJETS
La création d'un projet consiste à créer le répertoire dans lequel vont se
trouver ses fichiers. La destruction d'un projet efface toutes les données
qui lui sont associées et détruit son répertoire. L'opération de purge
détruit tous les fichiers qui ne contiennent pas des données essentielles.
GESTION DES MAILLAGES
La destruction et la copie ont respectivement pour action l'effacement et
la duplication du fichier où sont stockées les données du maillage.
CHAPITRE 4 : TRAITEMENT DES MAILLAGES
-------------------------------------
La création d'une géométrie passe essentiellement par la création et
la manipulation de maillages.
Génération création de maillages élémentaires (définition d'une forme
de frontière et construction d'un maillage)
Manipulation autorise des manipulations géométriques de maillages
(symétrie, translation, rotation, etc.) et des opérations
de type Copier/Coller
La création ne porte que sur un seul maillage à la fois, tandis que
la manipulation est une action portant sur plusieurs maillages en même temps.
Avant toute chose, voir les définitions des termes "frontière", "maillage",
"domaine", "géométrie" et "milieu".
La création d'un maillage consiste à définir une forme géométrique (rectangle,
cercle, etc.) et à indiquer la densité de points dans ce maillage.
Cette opération est accessible par le sous-menu "Création de maillage",
obtenu après la sélection de "Traitement des maillage".
4-1 LA CREATION DU MAILLAGE
4-1-1 LES FORMES
Les formes prédéfinies sont au nombres de 4 :
1) Rectangle
2) Cercle ou portion de cercle
3) Triangle
4) Quadrilatère
Il s'agit des forme de base, à partir desquelles on peut construire simplement
des géométries complexes.
Certaines de ces formes peuvent être construite avec un "trou" intérieur.
1) Rectangle avec un trou circulaire
2) Disque ou portion de disque avec un trou circulaire
La définition de ces forme nécessite entre autres la donnée d'un point de
référence (premières saisies), qu'il est important de bien noter car ensuite
les manipulations de maillages se font essentiellement autour de ce point
de référence.
Remarque : si le maillage doit être axisymétrique, l'axe Oy ne doit pas
traverser le maillage.
4-1-2 LA DENSITE DE POINTS (OU NOEUDS)
La définition des points se fait selon deux axes principaux de la géométrie.
Pour un rectangle : axes X et Y
Pour un cercle : selon l'angle et le rayon
Pour un quadrilatère : selon deux cotés adjacents (les 2 premiers entrés)
La densité des points peut être irrégulière, c'est-à-dire que la grille de
maillage présentent une répartition
peut être plus dense près des parois ou
régulière.
Le choix est proposé avec la question "régulier ou resserré ?".
4-2 LA VISUALISATION
Cette fonctionnalité permet de visualiser graphiquement les maillages qui
ont été créés. Pour cela, on dispose de 3 fenêtres qui peuvent contenir
chacune un maillage et s'affcher en même temps.
4-3 LES MANIPULATIONS GLOBALES DE MAILLAGE
Ces opérations concernent les fonctionnalités de type "Copier/Coller", qui
figurent dans un utilitaire graphique fournit avec la licence.
Ces opérations se font dans un environnement graphique formé de trois fenêtres
dans lesquelles apparaissent les maillages que l'on manipule. Ces fenêtres sont
repérées par les numéros 1, 2 et 3.
4-3-1 TRANSFORMATION
Duplication : copie d'un maillage d'une fenêtre dans une autre
Rotation : tourner le maillage d'un angle donné autour d'un point donné
Symétrie : symétriser le maillage par rapport à une droite
Translation : déplacer le maillage sélectionné
Affinité : contracter ou dilater le maillage autour d'un point donné
4-3-2 ASSOCIATION
L'association permet d'associer deux maillages si ceux-ci ont des portions
de frontières externes qui se superposent.
L'association peut être une fusion (les deux maillages n'en forme plus qu'un)
ou un recollement (les domaines associés au deux maillages restent distincts).
CHAPITRE 5 : CONVERSION D'UN MAILLAGE EN CAS DE CALCUL
-------------------------------------------------------
Sélectionner le maillage à convertir (souris ou touches de position). La touche
ENTREE valide le choix et fait passer à la phase de renumérotation.
5-1 RENUMEROTATION
La renumérotation permet de réduire la taille de stockage, lorsque celle-ci
est supérieure à la valeur maxi définie au chapitre 1. Les opérations sont
au nombre de trois :
Renumérotation : lancement d'une renumérotation
Sauvegarde : conservation de la nouvelle numérotation
Suite : passage à la phase suivante
Si la taille de stockage est plus petite celle définie au paragraphe 1-2,
l'opération de renumérotation n'est pas nécessaire : passer directement
à "suite".
Dans le cas contraire, renuméroter en choisissant le point de départ MIN
ou MAX, et, si cette opération permet de diminuer la taille de stockage,
sauvegarder. Si la taille de stockage est toujours trop grande, recommencer
l'opération en prenant un point de départ différent. Et si la taille
de stockage est toujours trop grande, refaire un maillage plus petit.
Sinon, passer à "suite".
Avant l'affichage du menu de choix "cartésien/axisymétrique" se place
la phase automatique de renumérotation des éléments, qui permet d'obtenir
des tracés de résultats par "vagues".
5-2 CHOIX AXISYMETRIQUE OU CARTESIEN
Le choix effectué à ce moment n'est pas définitif et peut être éventuellement
modifié par une option du menu "Définition des paramètres de calcul".
CHAPITRE 6 : AFFECTATION DES PARAMETRES DES MILIEUX
---------------------------------------------------
6-1 DEFINITION
Ces "paramètres de milieux" regroupent les définitions suivantes :
Coefficients d'équation : ce sont les valeurs des coefficients qui interviennent
dans les équations physiques (ici il s'agit de la conductivité thermique
et du terme de production d'énergie).
Paramètres d'adimensionnalisation : ils sont au nombre de deux (coefficient
d'adimensionalisation et valeur de référence). Ils permettent d'obtenir
entre autres une sauvegarde plus précise des résultats.
6-2 MODE OPERATOIRE DE L'AFFECTATION DES COEFFICIENTS
1) La liste des équations du système (ici la température) s'affiche sur
le côté inférieur droit de l'écran : choisir l'équation.
2) si la géométrie est composée de plusieurs domaines, la mire s'affiche
Placer alors le centre de la mire sur le domaine concerné et valider :
le tableau de saisie apparaît alors. Dans le cas d'un seul domaine,
le tableau apparaît directement.
3) le tableau de saisie indique les noms des coefficients pour lesquels
une valeur peut être donnée. Ces paramètres sont les coefficients de
l'équation, ainsi que les deux paramètres d'adimensionnalisation.
CHAPITRE 7 : IMPOSITION DES CONDITIONS AUX LIMITES
--------------------------------------------------
7-1 GENERALITES SUR LES CONDITIONS AUX LIMITES
Les conditions aux limites sont les conditions de température à imposer sur
les éléments de bord. Elles sont de deux types :
conditions de type "valeur" ou conditions de type "flux"
Les "valeurs" sont à imposer lorsque l'on veut que la température sur une
frontière ait une valeur donnée.
Le "flux" est à imposer lorsque la paroi donne lieu à un flux de chaleur ou
à des pertes thermiques.
Dans le formalisme mathématique habituellement utilisé, ces conditions aux
limites portent les noms de :
Valeur -> CL de type Dirichlet
Flux -> CL de type Neumann ou Fourier
Imposition des conditions aux limites de type Valeurs
-----------------------------------------------------
Ce type de condition permet de forcer la température sur une portion de
frontière à prendre des valeurs déterminées.
Imposition des conditions aux limites de type Flux
--------------------------------------------------
Le flux à la paroi se compose de deux termes, à savoir un terme de flux imposé
F0 et un terme de perte thermique :
Flux = F0 - h.(T-T0)
où F0 est le flux imposé sur la paroi
h est le coefficient d'échange
V0 est la valeur de référence (température "loin"
de la paroi)
Dans le cas où F0 est positif, il s'agit d'un flux entrant, qui réchauffe le
volume de matière. De même si T est inférieure à T0 (température de surface
plus petite que la température autour du volume de matière considéré).
Si cette condition est imposée sur une frontière interne, la valeur de référence
n'existe pas, car le flux est alors défini en fonction de l'écart de température
de part et d'autre de l'élément de bord. D'autre part,le flux F0 se répartit
pour moitié d'un côté de l'élément et pour moitié de l'autre côté.
7-2 LES OPERATIONS D'IMPOSITION
Pour imposer des conditions aux limites (CL), se positionner sur la première
option du menu principal, et valider : sur la partie supérieure droite de
l'écran apparaissent alors 2 options d'imposition.
En fonction du type de l'élément de bord où vont porter les CL (interne
ou externe) sélectionner l'option correspondante.
Dans le menu qui apparaît alors, après la sélection de l'équation, le squelette
de la géométrie se modifie pour faire apparaître la schématisation des
conditions aux limites sur les frontières.
La schématisation adoptée est la suivante
┌─────────────────────────┬────────────────────────────────┐
│ Symbolique │ Type de conditions aux limites │
├─────────────────────────┼────────────────────────────────┤
│ noeuds en blanc │ Aucune CL n'est imposée │
│ noeuds en vert │ Valeur nulle │
│ noeuds en rouge │ Valeur non-nulle │
│ arête en vert │ Flux nul │
│ arête en orange │ Flux non-nul │
│ arête en orange + │ Continuité des valeurs │
│ noeuds en bleu │ │
└─────────────────────────┴────────────────────────────────┘
7-3 MODE OPERATOIRE D'IMPOSITION DES CONDITIONS AUX LIMITES
Ce mode opératoire est légèrement différent selon le type de l'élément de bord.
Dans tous les cas, l'ordre des opérations est :
1) après le choix de "Température", choisir le type de conditions à imposer
(Valeurs ou Flux)
2) marquer l'élément de bord où porter les conditions aux limites
7-3-1 MARQUAGE DE L'ELEMENT DE BORD
Ce marquage nécessite deux procédures selon l'élément de bord :
élément de bord extérieur : identifier les deux noeuds extrémités de l'élément
élément de bord intérieur : identifier d'abord l'élément de bord en cliquant
sur une arête de cet élément, et ensuite
identifier les deux noeuds extrémités
Les extrémités de l'élément de bord sont repérées par les lettres A et B. Dans
le cas d'une frontière externe, indiquer la partie de frontière choisie,
soit la portion de A vers B, soit la portion de B vers A.
Dans le cas d'une frontière interne fermée, il faut procéder en deux fois, car
le logiciel ne permet pas pour l'instant l'imposition en une seule opération.
Première étape : imposer les Cl sur une parie de la frontière. Deuxième étape,
sur l'autre partie.
7-3-2 IMPOSITION DE CONDITIONS AUX LIMITES "VALEURS"
Cette imposition ne présente pas de difficulté.
Continuité : ce type de condition peut s'imposer sur une frontière interne et
dans ce cas, au lieu de présenter une discontinuité sur cet élément de bord,
la variable présente les mêmes valeurs de part et d'autre.
7-3-3 IMPOSITION DE CONDITIONS AUX LIMITES "FLUX"
Dans le cas d'une imposition de type "flux", après le marquage de l'élément de
bord, il faut sélectionner les lois que vont suivre les coefficients F0, h
et T0, et ensuite introduire les valeurs des paramètres liés à ces lois.
CHAPITRE 8 : EXECUTION DU CALCUL
--------------------------------
LANCEMENT DU CALCUL
Lorsqu'un cas de calcul est entièrement défini, le calcul peut être exécuté.
Après s'être assuré que le projet en cours est bien le bon, sélectionner
"Simulation" dans le menu général et valider.
NB : les programmes de calcul sont assez volumineux (environ 500 Ko), et
il est possible que la place mémoire soit insuffisante pour leur chargement.
Si tel est le cas, supprimer les programmes et utilitaires "en résident".
Avant le calcul, une conversion des données est faite de façon à les regrouper
dans un fichier unique. Cette conversion n'a lieu que si des modifications
ont été apportées aux conditions aux limites, ou aux coefficients du problème.
Compte-rendu : un compte-rendu est fait au moment de la conversion et se trouve
dans le fichier .CR2 associé au projet courant (fichier en ASCII). Il rassemble
les données générales de la géométrie (nombre de noeuds, d'arêtes, etc.) et
récapitule les conditions aux limites sur les différents éléments de frontière.
Pour cela, on donne un certain nombre de points caractéristiques sur
la géométrie, qui définissent les éléments-frontière (ceux-ci sont compris
entre ces points). Pour chaque élément de frontière est ensuite donné
l'ensemble des conditons aux limites que l'on trouve sur cet élément.
COMPTE-RENDU D'ECRAN
Au début de tout calcul, la définition du système matriciel est réalisée et
un compte-rendu sur le remplissage des tableaux de données est effectué.
En fin de calcul est indiquée la répartition des temps de calcul (calculs
préliminaires, définition et résolution du système matriciel), ainsi que le
temps CPU global de calcul (en secondes).
CHAPITRE 9 : VISUALISATION DES RESULTATS
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9-1 PERSPECTIVE
Cette option permet de représenter une nappe bidimensionnelle en 3D. Cette
représentation peut se faire avec ou sans plages de température.
Les coefficients d'échelle en X, Y et en cotes sont à prendre par exemple
avec les valeurs de 1, 1 et 0.001.
La direction de vision est l'axe d'un "oeil" qui regarderait la nappe.
Des valeurs usuelles pour les directions X, Y et Z sont 1,1 et 1.
9-2 TRACE DE COUPE
Cette coupe correspond à un tracé des valeurs de température le long d'une
droite de coupe. Cette droite de coupe se définit par la donnée de deux points,
à la souris ou au curseur.
9-3 TRACE DE CARTOGRAPHIE
Cette opération consiste en une représentation de la température par
regroupement des valeurs par tranche de valeurs.
9-4 TRACE D'ISOVALEURS
Le tracé d'isovaleurs permet d'observer à l'écran l'ensemble des points
possédant la même valeur de température.
9-5 VISEE DE VALEUR
Cette fonction permet d'obtenir la valeur de la température en un point précis
de la géométrie.
CHAPITRE 10 : DICTIONNAIRE
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arête segment de droite joignant deux noeuds consécutifs
d'un élément de bord
axisymétrique en axisymétrique, l'axe de symetrie est OY
cartésien la configuration est cartésienne s'il n'existe pas
d'axe de symétrie
cas de calcul un ensemble composé d'une géométrie couplée à des
conditions initiales et aux limites, à un système
d'équations, et à des paramètres temporels
coefficient il existe deux types de coefficients : ceux du problème
(associés aux équations du système du le problème)
et les coefficients d'échange (flux)
conditions aux limites conditions imposées sur la frontière d'un domaine
(CL) de façon à rendre possible la résolution du système
d'équations
domaine un domaine est une partie de la géométrie formée d'un
seul tenant, les domaines sont séparés les uns des
autres par des frontières internes et plusieurs
domaines peuvent être rattachés à un même milieu
élément (maillage) un élément est un triangle du maillage
élément-frontière un élément-frontière est un élément de bord
d'une seule "pièce" compris entre deux bifurcations
(une bifurcation étant un point où se raccordent plus
de 2 éléments de bord)
élément de bord ligne sur laquelle il est possible d'imposer des
conditions aux limites
un élément de bord est une portion de frontière
frontière une frontière est l'ensemble d'arêtes séparant un
domaine d'un autre domaine (frontière interne) ou de
l'extérieur de la géométrie (frontière externe)
une frontière interne est une ligne de discontinuité
géométrie assemblage de domaines
instationnaire un problème est dit "instationnaire" si il est évolutif
dans le temps, dans le cas où le temps n'intervient pas
(c'est-à-dire si la solution est stable dans le temps)
le problème est dit "stationnaire"
isovaleur ensemble des points d'une géométrie pour lesquels
une variable possède une valeur donnée
maillage chaque domaine de calcul est découpé en triangles
l'ensemble des triangles de tous les domaines représente
le maillage de la géométrie de calcul
milieu un milieu est une notion physique, a priori indépendante
de la géométrie, un milieu est un ensemble de domaines
possédant les mêmes caractéristiques physiques
mire la mire est le point défini par l'intersection d'une
ligne verticale et d'une ligne horizontale, visibles
toutes deux en mode graphique
noeud un noeud est un sommet d'un triangle du maillage
projet un projet regroupe l'ensemble des fichiers
nécessaires à un cas de calcul
stationnaire voir "instationnaire"